Validation d’une version française du Pregnancy Physical Activity Questionnaire
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Serval ID
serval:BIB_DD3AA4F39F90
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Validation d’une version française du Pregnancy Physical Activity Questionnaire
Director(s)
KAYSER B.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2017
Language
french
Number of pages
36
Abstract
Résumé
But: L’objectif de cette étude est de valider une version française du Pregnancy Physical Activity Questionnaire (PPAQ), soit un questionnaire concernant l’activité physique chez la femme enceinte. Ceci afin de pouvoir évaluer de façon systématique et fiable la quantité de mouvement effectuée chez les femmes durant leur grossesse en consultation prénatale.
Introduction : Les bienfaits quant à la pratique d’une activité physique durant la grossesse sont multiples, autant pour le fœtus (prévention de l’obésité infantile, tolérance au stress, maturité neuro-développementale) que pour la mère (fonction cardiovasculaire, régulation du poids, stabilité de l’humeur, prévention du diabète gestationnel, diminution du risque de pré-éclampsie). Bouger est donc aussi important pour la femme enceinte que pour la population générale ; il est de ce fait utile pour le médecin de pouvoir évaluer adéquatement l’activité physique au quotidien afin de dispenser des recommandations personnalisées optimales.
Le PPAQ semble être ainsi un moyen facile, rapide (10 minutes), peu coûteux et non-invasif d’estimer les dépenses énergétiques quotidiennes, mais sa version romande n’a pas été validée.
Méthode : Le recrutement de 29 femmes enceintes sur la base du volontariat a permis de leur faire porter un accéléromètre (Actigraph) sur la hanche droite pendant les heures d'éveil durant une semaine. Les femmes ont rempli le questionnaire (PPAQ) avant (Q1) et après (Q2) le port de l'accéléromètre. Les données d’estimation de dépense énergétique provenant du PPAQ et de l’accéléromètre ont ensuite été soumises à différentes analyses (validation d’échelle, corrélations de Pearson, Bland-Altman, regroupement par tertiles, et analyse de la variance) conformément à ce qui est exposé par l’étude originale de la validation de la version anglophone du PPAQ.
Résultats : Le coefficient de corrélation intraclasse pour les Q1 et Q2 concernant l’ensemble des activités est de 0.81, avec pour chacune des mesures, une significativité statistique (p>0.05).
La corrélation de Pearson entre les METs par heure et par semaine (!"#$ − h ∙ ()*+) de l’accéléromètre et du Q1 est de -0.240 (p = 0.172), de 0.087 (p = 0.625) pour l’accéléromètre et le Q2, et enfin de -0.195 (p = 0.268) pour l’accéléromètre et la moyenne des deux questionnaires (Q1 et Q2).
La représentation graphique selon Bland-Altman témoigne qu’une partie de l’échantillon montre que le questionnaire semble sous-estimer la quantité d’activité physique alors qu’une autre partie, dont l’accéléromètre mesure moins d’activité, révèle une surestimation du questionnaire.
Le graphique de regroupement par tertiles ne montre pas de corrélation globale. Enfin l’analyse de la variance (ANOVA) nous renseigne sur le fait que regrouper les individus selon les mesures de l’accéléromètre ne présente pas de différences significatives dans les réponses au questionnaire. Ces activités évaluées par l’accéléromètre n’ont pas de lien, ce qui confirme les résultats des analyses faites avec les corrélations. Les groupes qui se différencient le mieux concernent les activités sédentaires et d’intensité légère.
Conclusion : Le PPAQ ne peut pas être validé scientifiquement de la façon dont il est conçu, bien qu’il mette en exergue deux populations distinctes de femmes enceintes par rapport à l’activité physique : l’une ayant davantage d’activités sédentaires à légères, l’autre pratiquant des activités modérées à vigoureuses.
But: L’objectif de cette étude est de valider une version française du Pregnancy Physical Activity Questionnaire (PPAQ), soit un questionnaire concernant l’activité physique chez la femme enceinte. Ceci afin de pouvoir évaluer de façon systématique et fiable la quantité de mouvement effectuée chez les femmes durant leur grossesse en consultation prénatale.
Introduction : Les bienfaits quant à la pratique d’une activité physique durant la grossesse sont multiples, autant pour le fœtus (prévention de l’obésité infantile, tolérance au stress, maturité neuro-développementale) que pour la mère (fonction cardiovasculaire, régulation du poids, stabilité de l’humeur, prévention du diabète gestationnel, diminution du risque de pré-éclampsie). Bouger est donc aussi important pour la femme enceinte que pour la population générale ; il est de ce fait utile pour le médecin de pouvoir évaluer adéquatement l’activité physique au quotidien afin de dispenser des recommandations personnalisées optimales.
Le PPAQ semble être ainsi un moyen facile, rapide (10 minutes), peu coûteux et non-invasif d’estimer les dépenses énergétiques quotidiennes, mais sa version romande n’a pas été validée.
Méthode : Le recrutement de 29 femmes enceintes sur la base du volontariat a permis de leur faire porter un accéléromètre (Actigraph) sur la hanche droite pendant les heures d'éveil durant une semaine. Les femmes ont rempli le questionnaire (PPAQ) avant (Q1) et après (Q2) le port de l'accéléromètre. Les données d’estimation de dépense énergétique provenant du PPAQ et de l’accéléromètre ont ensuite été soumises à différentes analyses (validation d’échelle, corrélations de Pearson, Bland-Altman, regroupement par tertiles, et analyse de la variance) conformément à ce qui est exposé par l’étude originale de la validation de la version anglophone du PPAQ.
Résultats : Le coefficient de corrélation intraclasse pour les Q1 et Q2 concernant l’ensemble des activités est de 0.81, avec pour chacune des mesures, une significativité statistique (p>0.05).
La corrélation de Pearson entre les METs par heure et par semaine (!"#$ − h ∙ ()*+) de l’accéléromètre et du Q1 est de -0.240 (p = 0.172), de 0.087 (p = 0.625) pour l’accéléromètre et le Q2, et enfin de -0.195 (p = 0.268) pour l’accéléromètre et la moyenne des deux questionnaires (Q1 et Q2).
La représentation graphique selon Bland-Altman témoigne qu’une partie de l’échantillon montre que le questionnaire semble sous-estimer la quantité d’activité physique alors qu’une autre partie, dont l’accéléromètre mesure moins d’activité, révèle une surestimation du questionnaire.
Le graphique de regroupement par tertiles ne montre pas de corrélation globale. Enfin l’analyse de la variance (ANOVA) nous renseigne sur le fait que regrouper les individus selon les mesures de l’accéléromètre ne présente pas de différences significatives dans les réponses au questionnaire. Ces activités évaluées par l’accéléromètre n’ont pas de lien, ce qui confirme les résultats des analyses faites avec les corrélations. Les groupes qui se différencient le mieux concernent les activités sédentaires et d’intensité légère.
Conclusion : Le PPAQ ne peut pas être validé scientifiquement de la façon dont il est conçu, bien qu’il mette en exergue deux populations distinctes de femmes enceintes par rapport à l’activité physique : l’une ayant davantage d’activités sédentaires à légères, l’autre pratiquant des activités modérées à vigoureuses.
Keywords
Physical Activity, Pregnancy, Questionnaire, Exercise, Reliability
Create date
05/09/2018 10:10
Last modification date
08/09/2020 6:11