Quand le suicide s'écrit et se lit : perspectives didactiques sur le pouvoir de la littérature et sa dimension expérientielle
Details
Serval ID
serval:BIB_S_29642
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Quand le suicide s'écrit et se lit : perspectives didactiques sur le pouvoir de la littérature et sa dimension expérientielle
Director(s)
Philippe Gilles
Codirector(s)
Turin Gaspard
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des lettres
Publication state
Accepted
Issued date
09/04/2020
Genre
Français moderne
Language
french
Abstract
Le suicide est un sujet qui a été maintes fois mobilisé par la littérature à travers les siècles, à tel point que la mort auto-infligée de Phèdre, du jeune Werther ou d’Emma Bovary n’est inconnue de personne. De nos jours encore, la littérature abonde en narrations thématisant le suicide ; elle offre, de fait, un panorama varié de mises en récit du passage à l’acte et de ses conséquences, en renouvelant le fond, la forme et la manière de narrativiser la mort volontaire.
Mais que faire de ces œuvres qui nous rappellent la vulnérabilité de l’être humain, la déchéance de la santé mentale, les difficultés que la vie et la société nous imposent parfois ? Les rangeons-nous dans notre bibliothèque, oubliant leur existence, car elles dérangent, questionnent et donnent de l’importance à un tabou ? Ou, au contraire, choisissons-nous de les utiliser comme des outils pédagogiques qui permettraient de désamorcer des bombes à retardement ? En prenant en considération qu’en Suisse, un·e jeune se donne la mort tous les trois jours environ, nous avons décidé, dans ce mémoire, d’opter pour la seconde proposition.
Ainsi, le présent travail s’intéresse-t-il au rôle social et à la dimension expérientielle de la littérature, en cherchant à comprendre, de manière plus spécifique, comment la littérature du suicide peut toucher, intriguer, affecter et passionner le lecteur âgé de quinze à dix-neuf ans. Notre parcours rédactionnel ainsi que les différentes propositions d’exercices didactiques à appliquer en classe de gymnase nous ont permis de comprendre qu’il est important de considérer cette littérature du suicide comme un moyen informatif qui favoriserait, chez le jeune lecteur, la réflexion et le retour sur soi, grâce au développement de sa conscience esthétique et émotionnelle.
Mais que faire de ces œuvres qui nous rappellent la vulnérabilité de l’être humain, la déchéance de la santé mentale, les difficultés que la vie et la société nous imposent parfois ? Les rangeons-nous dans notre bibliothèque, oubliant leur existence, car elles dérangent, questionnent et donnent de l’importance à un tabou ? Ou, au contraire, choisissons-nous de les utiliser comme des outils pédagogiques qui permettraient de désamorcer des bombes à retardement ? En prenant en considération qu’en Suisse, un·e jeune se donne la mort tous les trois jours environ, nous avons décidé, dans ce mémoire, d’opter pour la seconde proposition.
Ainsi, le présent travail s’intéresse-t-il au rôle social et à la dimension expérientielle de la littérature, en cherchant à comprendre, de manière plus spécifique, comment la littérature du suicide peut toucher, intriguer, affecter et passionner le lecteur âgé de quinze à dix-neuf ans. Notre parcours rédactionnel ainsi que les différentes propositions d’exercices didactiques à appliquer en classe de gymnase nous ont permis de comprendre qu’il est important de considérer cette littérature du suicide comme un moyen informatif qui favoriserait, chez le jeune lecteur, la réflexion et le retour sur soi, grâce au développement de sa conscience esthétique et émotionnelle.
Create date
08/07/2020 10:26
Last modification date
18/07/2020 5:19