Doré et le cinéma

Details

Serval ID
serval:BIB_EB82163CC2A7
Type
A part of a book
Publication sub-type
Chapter: chapter ou part
Collection
Publications
Institution
Title
Doré et le cinéma
Title of the book
Gustave Doré: l'imaginaire au pouvoir
Author(s)
Robert V.
Publisher
Musée d'Orsay Flammarion
ISBN
978-2-081-31641-6
Publication state
Published
Issued date
02/2014
Editor
Kaenel P.
Series
Catalogue d'exposition (Musée d'Orsay, Paris: 18 février-11 mai 2014 /Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa: 13 juin-14 septembre 2014)
Pages
287-295
Language
french
Abstract
Selon Ray Harryhausen, maître des effets spéciaux cinématographiques, « Gustave Doré aurait été un grand chef opérateur [...] il regardait les choses avec le point de vue de la caméra ». L'oeuvre de Doré a marqué de manière indélébile l'imaginaire filmique depuis ses origines. Et le cinéma, en retour, a « gravé » Doré dans l'imaginaire du XXe siècle. Peu de films sur la Bible, depuis la Vie et Passion de Jésus Christ produit par Pathé en 1902, qui ne se réfèrent à ses illustrations, ni d'adaptation cinématographique de Dante ou encore de Don Quichotte qui ne l'aient pris comme modèle, de Georg Wilhelm Pabst et Orson Welles à Terry Gilliam. Il n'est pas de films sur la vie londonienne et victorienne qui n'empruntent leurs décors aux visions de Londres, un pèlerinage, qu'il s'agisse de David Lean, de Roman Polanski ou de Tim Burton. Nombre de scènes oniriques, fantastiques, fantasmagoriques ont puisé dans l'oeuvre graphique de Doré, depuis le Voyage dans la lune de Georges Méliès en 1902. Si dans le domaine du dessin animé ou de l'animation, la dette de Walt Disney envers Doré est immense, ses forêts « primitives », notamment celles d'Atala, ont aussi servi aux différentes versions de King Kong, de l'original de 1933 au film de 2005 de Peter Jackson qui s'était déjà appuyé sur l'oeuvre de Doré dans Le Seigneur des anneaux. Ce chapitre vise à saisir l'étendue et la signification de cette imprégnation de l'imaginaire de Doré dans la culture de masse, de la dette explicite de Jean Cocteau envers les illustrations des Contes de Perrault dans La Belle et la bête (1945) aux réminiscences doréennes du personnage de Chewbacca dans la Guerre des Etoiles ou de la saga d'Harry Potter.
Keywords
Gustave Doré, cinéma, influence, peinture, gravure, film, imaginaire, tableau vivant, imitation, reconstitution, iconographie
Create date
10/03/2014 0:26
Last modification date
20/08/2019 16:13
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