Contexte
La mort, une réalité de la vie médicale, peut impacter psychiquement les jeunes médecins et parallèlement, influer sur la qualité de leur travail. Dès lors, le développement de stratégies d’adaptation devient essentiel afin de limiter les effets potentiellement néfastes de la mort sur leur bien-être psychique, émotionnel et cognitif.
❖Explorer l’influence de cette première expérience sur le fonctionnement personnel et professionnel des médecins assistant·e·s.
❖ Décrire les stratégies mises en place pour faire face à cette situation de décès.
❖ Prospecter le rôle de la résilience dans les capacités d’adaptation et de gestion de cette
première expérience.
Méthodologie :
Il s’agit d’une étude qualitative de type phénoménologique. Elle a été menée au moyen d’entretiens semi-directifs auprès de huit médecins assistant·e·s du Centre hospitalier universitaire vaudois. Une analyse thématique a permis de traiter les données recueillies.
Résultats
L’analyse des entretiens a permis d’identifier plusieurs thèmes et sous-thèmes décrivant de manière condensée le récit des participant·e·s. Les thèmes principaux sont au nombre de trois : la faculté d’adaptation ; l’assomption du rôle médical ; les ressources personnelles et professionnelles.
Conclusions
Tout médecin néo-diplômé·e·vit sa première expérience du décès d’un·e patient·e de manière distincte. Certains d’entre eux révèlent traverser ces moments avec difficulté tant professionnellement que personnellement. La mise en place d’un réseau de soutien et d’un suivi individuel pour ces médecins assistant·e·s pourrait s’avérer primordiale afin de préserver leur santé mentale et garantir leur rôle médical.