La pandémie du coronavirus aura mis en lumière les défauts d’application de l’Ordonnance sur la protection de la maternité au travail (OProMa). Citons le manque d’anticipation des mesures préventives par les employeurs, ainsi que le recours au certificat médical d’arrêt de travail pour les femmes enceintes qui n’arrivent pas à travailler jusqu’au dernier jour de leur grossesse.
La crise sanitaire a donné à ces lacunes connues depuis longtemps une visibilité accrue, avec un grand nombre de travailleuses enceintes demandant un certificat médical d’arrêt de travail à leur gynécologue en raison du risque de contamination dans l’exercice de leur activité professionnelle, et des employeurs ignorant que l’inaptitude au travail n’est pas une incapacité de travail.
Tous les employeurs ne connaissent pas leurs obligations. À travers des exemples concrets, comme le travail de nuit, les signataires de ce Dossier HRM explicitent la différence entre l’incapacité de travail pour cause de maladie et l’inaptitude au travail, et démontrent l’importance, pour les RH, de mieux collaborer avec les spécialistes de la santé au travail.