La compréhension récente du caractère inflammatoire et chronique de l'asthme en a modifié l'approche. La place relative des anti-inflammatoires et des bronchodilatateurs a été redéfinie. L'usage de plans thérapeutiques basés sur des paliers successifs en fonction de la gravité de l'asthme a été préconisé. Le rôle prépondérant que joue le patient dans une prise en charge active de sa maladie est mieux reconnu. La négociation d'objectifs conciliant les impératifs liés à la maladie et les priorités du malade, l'instauration d'un partenariat et la formation du patient constituent autant d'éléments susceptibles de favoriser l'adhésion au processus thérapeutique. Donner au malade les moyens de contrôler son asthme en collaboration avec son médecin lui permet d'accéder à un certain degré d'autogestion et d'améliorer ainsi tant son évolution fonctionnelle que sa qualité de vie.