Lorsque nous suspectons un syndrome d’apnée du sommeil (SAS), le gold standard actuel en termes de diagnostic reste la polysomnographie (1–4). Cette méthode se traduit par la venue du patient dans un laboratoire ou centre du sommeil où il devra passer la nuit. Durant celle- ci, le sujet est connecté à différents appareils contraignants1, que ce soit dans leur mise en place ou en termes de volume et quantité. De plus, toute cette procédure a un coût non négligeable qui s’élève à plusieurs centaines de francs (2,5,6). La santé est un point clé dans le développement de technologies et avancées médicales. Cependant, le confort ainsi que les habitudes du patient devraient également être pris en considération. En combinant ces deux paramètres, nous aurions espoir de proposer la même qualité de diagnostic, mais de manière simplifiée, moins coûteuse, à l’aide d’un matériel réduit et possiblement à domicile. En effet, dans un laboratoire, lorsqu’il s’agit d’analyser les différents paramètres qui ont trait au sommeil, la personne ne se trouve pas dans son environnement naturel. Nous comprenons bien alors que ceci pourrait interférer avec les résultats obtenus par la polysomnographie, en dépit de sa précision, au vu des nombreuses composantes prises en compte pour évaluer le sommeil du patient. Ainsi, l’objectif de ce travail de recherche est de proposer une alternative à la polysomnographie qui serait réalisée par le biais d’un outil unique, en lieu et place de tous ces appareils et du laboratoire. Pour cela, nous nous sommes penchés sur la possibilité de monitorer le sommeil à l’aide de la montre E4 qui mesure le rythme cardiaque, la réponse électrodermale et qui a une fonction d’accéléromètre, tout en nous focalisant sur l’activité électrodermale. Puis, nous avons comparé les données récoltées par la montre E4 à celles obtenues par la polysomnographie (PSG), afin de déterminer des biomarqueurs associés aux apnées et hypopnées.