Oedème pulmonaire de haute altitude et dysfonction endothéliale
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Serval ID
serval:BIB_AF77D8757CDF
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Oedème pulmonaire de haute altitude et dysfonction endothéliale
Director(s)
SARTORI C.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2015
Language
french
Number of pages
23
Abstract
Pour les alpinistes et les touristes, les zones de montagnes sont une destination de choix pour la pratique du sport et comme but de voyage. Grâce au développement des moyens de transport, il est désormais possible de se rendre rapidement à très haute altitude. Nombre de touristes se retrouvent, par exemple, en quelques heures à l'aéroport de La Paz en Bolivie, à plus de 4000m. Il y a donc de plus en plus de personnes exposées de manière aiguë à la haute altitude pour des durées allant de quelques heures à quelques mois.
Les touristes et autres alpinistes de passage dans ces régions doivent s'adapter à l'altitude, notamment au manque absolu de l'oxygène. En effet, à mesure que l'on monte, la pression atmosphérique (Patm) diminue. La pression inspiratoire en oxygène (PIO2) dépend de la Patm, de la fraction d'O2 inspirée (FIO2) et de la pression de la vapeur d'eau à 37°C (PH2O) selon la formule suivante : PIO2 = FIO2 *(Patm - PH2O). La FIO2 (21%) et la PH2O (47 mmHg) sont fixées. L'oxygénation dépend de la PIO2 et donc principalement de la Patm. La Patm varie en fonction de nombreux facteurs mais les seuls cliniquement pertinents sont l'altitude et la latitude.
Notre corps peut s'adapter d'une manière spectaculaire au manque d'oxygène. À tel point que nous pouvons avoir une activité physique en haute altitude. Cette acclimatation met en oeuvre différents mécanismes physiologiques expliqués dans la figure 1. Ces modifications permettent de garantir un apport suffisant en O2 jusqu'au niveau intracellulaire. Mais elles peuvent, si elles sont insuffisantes ou exagérées, entraîner des maladies dites de haute altitude (1).
Les touristes et autres alpinistes de passage dans ces régions doivent s'adapter à l'altitude, notamment au manque absolu de l'oxygène. En effet, à mesure que l'on monte, la pression atmosphérique (Patm) diminue. La pression inspiratoire en oxygène (PIO2) dépend de la Patm, de la fraction d'O2 inspirée (FIO2) et de la pression de la vapeur d'eau à 37°C (PH2O) selon la formule suivante : PIO2 = FIO2 *(Patm - PH2O). La FIO2 (21%) et la PH2O (47 mmHg) sont fixées. L'oxygénation dépend de la PIO2 et donc principalement de la Patm. La Patm varie en fonction de nombreux facteurs mais les seuls cliniquement pertinents sont l'altitude et la latitude.
Notre corps peut s'adapter d'une manière spectaculaire au manque d'oxygène. À tel point que nous pouvons avoir une activité physique en haute altitude. Cette acclimatation met en oeuvre différents mécanismes physiologiques expliqués dans la figure 1. Ces modifications permettent de garantir un apport suffisant en O2 jusqu'au niveau intracellulaire. Mais elles peuvent, si elles sont insuffisantes ou exagérées, entraîner des maladies dites de haute altitude (1).
Keywords
high altitude, pulmonary edema, endothelial dysfunction, cardiovascular risk, hypertension
Create date
31/08/2016 13:48
Last modification date
20/08/2019 15:18