<<Non è più tempo di stare in innazione>>. Economia politica e Riforme nella Venezia del secondo Settecento (1759-1791)
Details
Serval ID
serval:BIB_92033D201817
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
<<Non è più tempo di stare in innazione>>. Economia politica e Riforme nella Venezia del secondo Settecento (1759-1791)
Director(s)
Kapossy Béla
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des lettres
Publication state
Accepted
Issued date
2024
Language
italian
Abstract
Croisant l'histoire intellectuelle et l'histoire politique, cette recherche se concentre sur les projets de réforme économique développés à Venise dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Elle analyse tout d'abord la manière dont l'avènement de la « guerre d'industrie » a été interprété : pour survivre, Venise devait redécouvrir les maximes de ses ancêtres et s'inspirer de l'économie politique européenne. Ensuite, elle montre que l'économie politique était considérée comme une « science d'État » qui renseignait le législateur et permettait aux économistes de collaborer avec le gouvernement, redéfinissant les trajectoires du débat politique.
La thèse explique que le groupe réformateur était animé par des patriciens éclairés et des personnes extérieures au gouvernement (scientifiques, érudits, hommes de lettres, journalistes et religieux). Ils formaient une galaxie, construite autour de projets concrets. En ce qui concerne la stratégie de réforme, il est démontré que l'« intérêt privé » était considéré comme une ressource d'importance capitale: le législateur devait le coordonner, en promouvant l' « intérêt public ». En outre, afin de créer un patriotisme moderne, les réformateurs ont montré que le commerce n'était pas déshonorant et que la prospérité individuelle dépendait de la « fortune de l'État ».
La thèse explique ensuite que, selon les réformateurs, la situation économique des nations découle d'un entrelacement de facteurs objectifs et subjectifs : Venise devait donc construire son « bonheur » avec « diligence ». Cela reflétait une mentalité développiste, selon laquelle la richesse périssait par « inertie » et s'accroissait par « industrie ».
La thèse montre que l'agriculture était considérée comme la « base » du système économique. Les propriétaires fonciers étaient appelés à gérer les terres dans un esprit d'entreprise ; ils devaient les subdiviser et les confier à des cultivateurs directs, en stipulant des baux à long terme. La liberté du commerce des grains, et en partie celle des matières premières, est également requise. Loin d'exprimer une position agrarienne, ces revendications visaient à combiner agriculture et industrie. Enfin, la discussion sur les manufactures vénitiennes est analysée. Pour relancer la compétitivité, il faut mobiliser les scientifiques et attirer les inventeurs étrangers ; mais aussi instruire les artisans, en améliorant leurs connaissances techniques et leur « bon goût ». Les réformateurs réclament également l'« ouverture » des corporations: c'était le seul moyen de promouvoir la « concurrence», et donc de stimuler l' « intelligence » et l' « industrie ».
Elle analyse tout d'abord la manière dont l'avènement de la « guerre d'industrie » a été interprété : pour survivre, Venise devait redécouvrir les maximes de ses ancêtres et s'inspirer de l'économie politique européenne. Ensuite, elle montre que l'économie politique était considérée comme une « science d'État » qui renseignait le législateur et permettait aux économistes de collaborer avec le gouvernement, redéfinissant les trajectoires du débat politique.
La thèse explique que le groupe réformateur était animé par des patriciens éclairés et des personnes extérieures au gouvernement (scientifiques, érudits, hommes de lettres, journalistes et religieux). Ils formaient une galaxie, construite autour de projets concrets. En ce qui concerne la stratégie de réforme, il est démontré que l'« intérêt privé » était considéré comme une ressource d'importance capitale: le législateur devait le coordonner, en promouvant l' « intérêt public ». En outre, afin de créer un patriotisme moderne, les réformateurs ont montré que le commerce n'était pas déshonorant et que la prospérité individuelle dépendait de la « fortune de l'État ».
La thèse explique ensuite que, selon les réformateurs, la situation économique des nations découle d'un entrelacement de facteurs objectifs et subjectifs : Venise devait donc construire son « bonheur » avec « diligence ». Cela reflétait une mentalité développiste, selon laquelle la richesse périssait par « inertie » et s'accroissait par « industrie ».
La thèse montre que l'agriculture était considérée comme la « base » du système économique. Les propriétaires fonciers étaient appelés à gérer les terres dans un esprit d'entreprise ; ils devaient les subdiviser et les confier à des cultivateurs directs, en stipulant des baux à long terme. La liberté du commerce des grains, et en partie celle des matières premières, est également requise. Loin d'exprimer une position agrarienne, ces revendications visaient à combiner agriculture et industrie. Enfin, la discussion sur les manufactures vénitiennes est analysée. Pour relancer la compétitivité, il faut mobiliser les scientifiques et attirer les inventeurs étrangers ; mais aussi instruire les artisans, en améliorant leurs connaissances techniques et leur « bon goût ». Les réformateurs réclament également l'« ouverture » des corporations: c'était le seul moyen de promouvoir la « concurrence», et donc de stimuler l' « intelligence » et l' « industrie ».
Create date
30/04/2024 11:21
Last modification date
01/05/2024 6:08