La toxoplasmose congénitale peut entraîner des séquelles graves qui peuvent s'observer durant la période néonatale en cas de toxoplasmose sévère ou plusieurs années après la naissance (choriorétinites). Le diagnostic prénatal de l'infection foetale est difficile et repose classiquement sur l'échographie (7), l'amniocentèse et le prélèvement de sang foetal (2). Obligatoire en France, le dépistage des femmes enceintes reste controversé à l'étranger (5). L'introduction du diagnostic prénatal en France a permis de préciser les risques, d'améliorer le suivi et le traitement in utero, de diminuer l'incidence des toxoplasmoses congénitales sévères et enfin de diminuer le nombre d'interruptions de grossesse pour cette pathologie. Considérant le risque d'accidents liés au prélèvement de sang foetal, les délais pour l'obtention des résultats parasitologiques définitifs et la possibilité de diagnostics faussement négatifs (6), une nouvelle stratégie a été définie pour augmenter la sécurité, la rapidité et la sensibilité du diagnostic prénatal.