In recent years, cyber opérations and malicious cyber activities have become common means of achieving stratégie national interests. Their increasingly disruptive effects, which have destabilized international peace and security and fueled geopolitical instability, have catapulted cyber risks to the national and international security agenda. This dissertation explores Swiss foreign policy as an instrument conducive to international cyber stability. However, while cyberspace has developed into a distinct realm of interstate relations, I argue that states' behavior in that domain is embedded in the existing international order, which is conducive to international peace and stability. My overall conclusion is that, forthetime being, no new rules, instruments or policy responses are needed to delineate acceptable interstate behavior. This standpoint reflects the Swiss foreign policy between 2012 and 2017 to the extent that the chosen policy instruments and diplomatie processes in the cyber realm do not differ significantly from those in other Swiss policy areas. I illustrate it via three qualitative case studies, highlighting not only the multilatéral venues of Switzerland's engagement in the cyber realm (i.e. the UN and the OSCE) but also various norms and measures to build both confidence and cyber security capacity.
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Au cours des dernières années, les opérations et les activités malveillantes dans le cyberespace sont devenus des moyens communs d'atteindre les intérêts stratégiques nationaux. Leurs effets perturbateurs croissants ont déstabilisés la paix et la sécurité internationale, ont alimenté l'instabilité géopolitique et ont catapulté les cyberrisques à l'ordre du jour de la sécurité nationale et internationale. Ma thèse traite de la contribution de la politique étrangère suisse pour la stabilité internationale du cyberespace. Tandis que le cyberespace c'est développé dans un domaine distinct des relations entre Etats, j'argumente que le comportement des Etats dans le cyberespace est intégré dans un ordre international existant, contribuant à la paix et la stabilité internationale. En effet, la raison sous-jacente de ma thèse est que, pour le moment, aucune nouvelle règle, instrument ou réponse politique n'est nécessaire pour décrire un comportement acceptable entre les Etats. La politique étrangère suisse entre 2012 et 2017 dépeint mon point de vue dans la mesure où les instruments de la politique étrangère suisse et les processus diplomatiques choisis dans le domaine cyber ne diffèrent pas de ceux dans les autres domaines de la politique suisse. Ce point de vue est illustré par trois études de cas qualitatives avec lesquelles je décris non seulement les scènes multilatérales d'engagement de la Suisse dans le cyberespace (ONU et OSCE), mais aussi les instruments de la politique étrangère de la Suisse, à savoir les normes, les mesures de confiance et le renforcement des capacités.