New Nature Writing in the Anthropocene: Jay Griffiths, Kathleen Jamie and Robert Macfarlane
Details
Serval ID
serval:BIB_800923F6F1D1
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
New Nature Writing in the Anthropocene: Jay Griffiths, Kathleen Jamie and Robert Macfarlane
Director(s)
Falconer Rachel
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des lettres
Publication state
Accepted
Issued date
2024
Language
english
Abstract
This thesis explores non-fiction New Nature Writing with a particular focus on three UK writers; Jay Griffiths, Kathleen Jamie and Robert Macfarlane. To live, and indeed, to write, in the age of the Anthropocene is to be confronted with terrifying losses in the more-than-human world and drastic environmental changes which have become worryingly commonplace. This thesis considers New Nature Writing as a literary movement which has emerged in response to our ecological crisis in the Anthropocene and argues that it crucially avoids simply lamenting or bearing witness to the losses we are seeing, instead responding to and creating essential new narratives for our times which challenge the way we have considered our place on the planet we inhabit and help us to envisage alternative ways forward.
This thesis argues for the importance of taking a longer, more ecocentric view, because thinking beyond the human bas become ever more necessary as we come to further understand the implications of the Anthropocene. New Nature writers are increasingly coming to think creatively across and beyond borders, whether literal, figurative, spatial or temporal. Indeed, as they start to move beyond a purely national framework they also demonstrate the increasingly transnational perspectives emerging in much of the writing. This thesis therefore argues for a consideration of New Nature Writing as part of a broader cultural effort to re examine and re-situate our place in the more-than-human world.
By approaching New Nature Writing as a form of creative writing which can help us grapple with the immensity, anxiety and guilt of the Anthropocene, this thesis argues that it can contribute to a reshaping of these feelings of anxiety and guilt into a sense of agency, responsibility and an ethical connection to the earth and to its human and more-than-human inhabitants. In reinforcing this sense of an ethical relation to nature, New Nature Writing can crucially help counter feelings of disenfranchisement and give readers a way to articulate their thoughts and anxiety surrounding the climate crisis. The thesis demonstrates how New Nature Writing provides a way to help us grapple with the monumental challenges that come with recognising that we as humans are now agents of considerable geological change. This engagement with the writing's forward-thinking, increasingly activist and ethically alert stance enables the thesis to address some of the most vital issues of our times and to therefore expand the broader discussions in the field.
--
Cette thèse explore le « New Nature Writing » en se concentrant sur trois écrivains britanniques : Jay Griffiths, Kathleen Jamie et Robert Macfarlane. Elle considère ce mouvement littéraire comme ayant émergé en réponse à notre crise environnementale actuelle placée dans l'Anthropocène et soutient qu'il crée de nouveaux récits essentiels pour notre époque qui remettent en question la façon dont nous avons considéré notre place sur la planète que nous habitons et nous aident à envisager des voies alternatives pour l'avenir.
Cette thèse défend l'importance d'adopter une vision plus longue et plus écocentrique, car penser au-delà de l'humain est devenu de plus en plus nécessaire à mesure que nous comprenons mieux les implications de l'Anthropocène. Ces écrivains viennent davantage à penser de manière créative et au-delà des frontières, qu'elles soient littérales, figuratives, spatiales ou temporelles. En effet, ils commencent à dépasser un cadre purement national et ils démontrent, d'autre part, leurs perspectives de plus en plus transnationales dans leurs textes. Cette thèse plaide donc en faveur d'une prise en compte du« New Nature Writing » dans le cadre d'un effort culturel plus large visant à réexaminer et à resituer notre place sur la Terre.
Cette thèse aborde le « New Nature Writing » comme une forme d'écriture créative pouvant nous aider à faire face à l'immensité, à l'anxiété et à la culpabilité que peut nous provoquer l'Anthropocène. Elle soutient que ce mouvement littéraire a la possibilité de transformer ces sentiments négatifs en une impression d'action et de rétablir un lien d'éthique entre la terre et ses habitants humains et autre. En renforçant ce sentiment de relation d'éthique avec la nature, le « New Nature Writing » peut contribuer de manière cruciale à la diminution de la sensation de privation de droits et donner aux lecteurs un moyen d'exprimer leurs pensées et leurs anxiétés face à la crise climatique. Cette thèse démontre comment ces textes nous aident à relever les défis monumentaux qui découlent de la reconnaissance que nous, en tant qu'êtres humains, sommes désormais les agents d'un changement géologique considérable. Cet engagement avec la position avant-gardiste, de plus en plus activiste et éthiquement alerte de l'écriture, permet à cette thèse d'aborder certaines des questions les plus vitales de notre époque et d'élargir ainsi les discussions dans ce domaine.
This thesis argues for the importance of taking a longer, more ecocentric view, because thinking beyond the human bas become ever more necessary as we come to further understand the implications of the Anthropocene. New Nature writers are increasingly coming to think creatively across and beyond borders, whether literal, figurative, spatial or temporal. Indeed, as they start to move beyond a purely national framework they also demonstrate the increasingly transnational perspectives emerging in much of the writing. This thesis therefore argues for a consideration of New Nature Writing as part of a broader cultural effort to re examine and re-situate our place in the more-than-human world.
By approaching New Nature Writing as a form of creative writing which can help us grapple with the immensity, anxiety and guilt of the Anthropocene, this thesis argues that it can contribute to a reshaping of these feelings of anxiety and guilt into a sense of agency, responsibility and an ethical connection to the earth and to its human and more-than-human inhabitants. In reinforcing this sense of an ethical relation to nature, New Nature Writing can crucially help counter feelings of disenfranchisement and give readers a way to articulate their thoughts and anxiety surrounding the climate crisis. The thesis demonstrates how New Nature Writing provides a way to help us grapple with the monumental challenges that come with recognising that we as humans are now agents of considerable geological change. This engagement with the writing's forward-thinking, increasingly activist and ethically alert stance enables the thesis to address some of the most vital issues of our times and to therefore expand the broader discussions in the field.
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Cette thèse explore le « New Nature Writing » en se concentrant sur trois écrivains britanniques : Jay Griffiths, Kathleen Jamie et Robert Macfarlane. Elle considère ce mouvement littéraire comme ayant émergé en réponse à notre crise environnementale actuelle placée dans l'Anthropocène et soutient qu'il crée de nouveaux récits essentiels pour notre époque qui remettent en question la façon dont nous avons considéré notre place sur la planète que nous habitons et nous aident à envisager des voies alternatives pour l'avenir.
Cette thèse défend l'importance d'adopter une vision plus longue et plus écocentrique, car penser au-delà de l'humain est devenu de plus en plus nécessaire à mesure que nous comprenons mieux les implications de l'Anthropocène. Ces écrivains viennent davantage à penser de manière créative et au-delà des frontières, qu'elles soient littérales, figuratives, spatiales ou temporelles. En effet, ils commencent à dépasser un cadre purement national et ils démontrent, d'autre part, leurs perspectives de plus en plus transnationales dans leurs textes. Cette thèse plaide donc en faveur d'une prise en compte du« New Nature Writing » dans le cadre d'un effort culturel plus large visant à réexaminer et à resituer notre place sur la Terre.
Cette thèse aborde le « New Nature Writing » comme une forme d'écriture créative pouvant nous aider à faire face à l'immensité, à l'anxiété et à la culpabilité que peut nous provoquer l'Anthropocène. Elle soutient que ce mouvement littéraire a la possibilité de transformer ces sentiments négatifs en une impression d'action et de rétablir un lien d'éthique entre la terre et ses habitants humains et autre. En renforçant ce sentiment de relation d'éthique avec la nature, le « New Nature Writing » peut contribuer de manière cruciale à la diminution de la sensation de privation de droits et donner aux lecteurs un moyen d'exprimer leurs pensées et leurs anxiétés face à la crise climatique. Cette thèse démontre comment ces textes nous aident à relever les défis monumentaux qui découlent de la reconnaissance que nous, en tant qu'êtres humains, sommes désormais les agents d'un changement géologique considérable. Cet engagement avec la position avant-gardiste, de plus en plus activiste et éthiquement alerte de l'écriture, permet à cette thèse d'aborder certaines des questions les plus vitales de notre époque et d'élargir ainsi les discussions dans ce domaine.
Create date
20/09/2024 13:54
Last modification date
18/10/2024 15:58