CROSSNET CROSS-BORDER INTEGRATION OF BORDER CITIES THROUGH MULTINATIONAL FIRMS’ NETWORKS

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Serval ID
serval:BIB_7DC47ED4EA86
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
CROSSNET CROSS-BORDER INTEGRATION OF BORDER CITIES THROUGH MULTINATIONAL FIRMS’ NETWORKS
Author(s)
Stambolic Nora
Director(s)
Rozenblat Céline
Codirector(s)
Sohn Christophe
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des géosciences et de l'environnement
Publication state
Accepted
Issued date
2022
Language
english
Abstract
Firm networks have rarely been used to detect the effects of borders on the economic performance and integration of the border regions, even though highly important for providing insight into the different channels of decision-making and power among firms and border cities. This PhD dissertation aims at filling this gap and contributes to the ongoing debate over the extent to which firms and border cities can take advantage of borders.
The overall objective of this PhD dissertation is to identify the level of internal- and external integration in the Cross-Border Metropolitan Regions (CBMRs) from the network point of view. Our general hypothesis is that the opening of borders within the European Union encourages metropolitan border regions to cooperate regionally to compete globally by building on existing strongholds in both the private and public sectors (combining differences and complementarities). This hypothesis is based on the fact that the functions of the borders have undergone profound changes in the context of European integration, the globalization of economic exchanges and the weakening of the role of the national States in the regulation of the economic and social order. The functions of borders as barriers and controls have greatly diminished therefore borders no longer appear only as constraints but also as resources, in particular concerning exploitation of border differentials by firms and workers.
To examine the geographic aspect of firm behaviour in border regions, the effects of borders on the economic performance of border cities and the position of border cities in global networks of multinational firms, a multi-dimensional and multi-scale conceptual framework is suggested. Particular emphasis is placed on the geographical extent of networks and integration patterns at different levels (i.e., micro level of firms, the meso level of cities and the macro level of inter-city systems) and different spatial scales (regional, national and global). The data on firms are extracted from the ORBIS database giving information about the general characteristics and geographical locations of the first 3,000 world groups of corporations and their 800,000 subsidiaries linked with 1,000,000 ownership relations in 2010. This analysis is supplemented by qualitative interviews carried out with a sample of firms and cross-border actors located in the CBMR of Copenhagen-Malmo where cross-border intra-firm networks appear to be particularly developed. The findings indicate that the coexistence of different regulatory environments on either side of the border enabled the establishment of various forms of cross-border firm networks, although with the asymmetric character and greater benefits for one part of the border region. Furthermore, this dissertation has empirically shown that multinational firm networks occurring between border cities greatly contribute to cross-border integration, as well as to their hierarchic importance within the world city networks. In this light, it is arguable that the future of border cities is strongly related to their external integration with other cities within the economic world system. This points to the necessity of collaboration with existing and future cities, between industries in different cities, as well as the development of innovative industries complementing existing ones.
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Les réseaux de firmes ont rarement été utilisés pour détecter les effets des frontières sur la performance économique et l'intégration des régions frontalières, même s'ils sont très importants pour donner à voir des différents canaux de prise de décision et de pouvoir entre les firmes et les villes frontalières. Cette thèse de doctorat contribue à combler cette lacune et à alimenter le débat actuel sur la mesure dans laquelle les entreprises et les villes frontalières peuvent tirer parti des frontières.
L'objectif général de cette thèse de doctorat est d'identifier le niveau d'intégration interne et externe dans les régions métropolitaines transfrontalières du point de vue de leurs réseaux. Notre hypothèse générale est que l'ouverture des frontières au sein de l'Union européenne encourage les régions métropolitaines frontalières à coopérer au niveau régional pour être compétitives au niveau mondial en s'appuyant sur les points forts existants dans les secteurs privé et public (en combinant les différences et les complémentarités). Cette hypothèse repose sur le fait que les fonctions des frontières ont subi de profonds changements dans le contexte de l'intégration européenne, de la mondialisation des échanges économiques et de l'affaiblissement du rôle des États nationaux dans la régulation de l'ordre économique et social. Les fonctions des frontières comme barrières et outils de contrôle ont fortement diminué ; les frontières n'apparaissent donc plus seulement comme des contraintes mais aussi comme des ressources, notamment en ce qui concerne l'exploitation des différentiels frontaliers par les entreprises et les travailleur·euse·s.
Pour examiner l'aspect géographique du comportement des entreprises dans les régions frontalières, les effets des frontières sur les performances économiques des villes frontalières et la position des villes frontalières dans les réseaux mondiaux d'entreprises multinationales, un cadre conceptuel multidimensionnel et multi-échelle est proposé. Un accent particulier est mis sur l'étendue géographique des réseaux et des modèles d'intégration à différents niveaux (c'est-à-dire le niveau micro des entreprises, le niveau méso des villes et le niveau macro des systèmes interurbains) et à différentes échelles spatiales (régionale, nationale et mondiale). Les données sur les entreprises sont extraites de la base de données ORBIS qui fournit des informations sur les caractéristiques générales et les emplacements géographiques des 3 000 premiers groupes d’entreprises mondiales et de leurs 800 000 filiales liées par 1 000 000 de relations de propriété en 2010. Cette analyse est complétée par des entretiens qualitatifs menés auprès d'un échantillon d'entreprises et d'acteurs transfrontaliers situés dans la région métropolitaine transfrontalière de Copenhague-Malmo où les réseaux transfrontaliers intra- entreprises semblent particulièrement développés. Les résultats indiquent que la coexistence de différents environnements réglementaires de part et d'autre de la frontière a permis l'établissement de diverses formes de réseaux d'entreprises transfrontaliers, avec toutefois un caractère asymétrique et des avantages plus importants pour une partie de la région frontalière. En outre, cette thèse a montré empiriquement que les réseaux d'entreprises multinationales qui se forment entre les villes frontalières contribuent grandement à l'intégration transfrontalière, ainsi qu'à leur importance hiérarchique au sein des réseaux de villes mondiales. Dans cette optique, on peut affirmer que l'avenir des villes frontalières est fortement lié à leur intégration externe avec d'autres villes au sein du système économique mondial. Cela souligne la nécessité d'une collaboration avec les villes existantes et futures, entre les industries des différentes villes, ainsi que le développement d'industries innovantes complétant les industries existantes.
Create date
05/04/2023 9:51
Last modification date
07/06/2023 6:58
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