Eating behaviour and metabolic outcomes in the perinatal period
Details
Serval ID
serval:BIB_72530FCFFA5E
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
Eating behaviour and metabolic outcomes in the perinatal period
Director(s)
Puder Jardena J.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2024
Language
english
Abstract
La période périnatale est un moment crucial dans la vie d'une femme, avec un large éventail d'ajustements physiologiques et psychologiques qui influencent son métabolisme et son comportement. En ce qui concerne le comportement alimentaire, il s'agit notamment, pendant la grossesse, de changements dans les habitudes alimentaires, d'une augmentation de la consommation d'aliments et d'envies alimentaires intenses (cravings). Les femmes atteintes de diabète gestationnel (DG) représentent une population à haut risque métabolique, avec un risque accru de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. Cependant, les interventions sur le mode de vie visant à prévenir le développement du diabète chez les femmes atteintes de DG ont donné des résultats contradictoires. Il existe un besoin de nouvelles stratégies pour des interventions de prévention sur mesure pour les femmes atteintes de DG. Cette thèse se concentre sur ces thématiques et elle est composée de trois études individuelles.
La première étude a examiné les prédicteurs personnalisés, pendant la grossesse et à 6-8 semaines après l'accouchement, de l'intolérance au glucose (IG) à un an après l'accouchement. Les prédicteurs ont été identifiés en fonction de groupes de données, par analogie avec la classification du diabète récemment proposée, et, pour des raisons de facilité clinique, en fonction des catégories d'IMC. Deux groupes ont été identifiés pendant la grossesse et 6 à 8 semaines après l'accouchement (un groupe "résistant à l'insuline" et un groupe "déficient en insuline"), le premier étant associé à un risque plus élevé d'IG à l'avenir. Les prédicteurs de l'IG varient selon les groupes et les catégories d'IMC.
La deuxième étude a examiné l'impact des habitudes alimentaires et du chronotype sur la santé métabolique au début du post-partum chez les femmes ayant eu un DG. Nos résultats ont révélé que des habitudes alimentaires spécifiques, telles que le fait de commencer à manger plus tardivement dans la journée, une fréquence hebdomadaire réduite de prise du petit-déjeuner et la diminution de la durée des repas (tout p≤0.046), mais pas le chronotype ou les habitudes concernant le sommeil, étaient liées à une détérioration du contrôle glycémique dans la période du post-partum précoce.
La troisième étude, utilisant l'électroencéphalographie, a étudié les réponses cérébrales à des présentations visuelles d'aliments chez les femmes pendant la grossesse et a établi un lien entre ces réponses cérébrales et la santé métabolique chez les femmes avec et sans DG. Nous avons constaté des différences dans les réponses cérébrales à des images d'aliments à teneur distincte en graisses (p=0.047), avec des réponses atténuées chez les femmes ayant un DG. Cette atténuation pourrait s'expliquer par une attention réduite aux indices des images au début de la fenêtre temporelle. En outre, des corrélations positives entre les niveaux d'HbAlc et les réponses cérébrales à différentes images d'aliments ont été observées chez les femmes atteintes de DG (tout p≤0.035), mais pas chez les femmes sans DG. Cela implique un lien potentiel entre le contrôle de la glycémie et les réponses cérébrales aux stimuli alimentaires.
L'ensemble de cette thèse donne un aperçu de l'hétérogénéité des femmes atteintes de DG, souligne l'importance d'une approche personnalisée et identifie les habitudes alimentaires susceptibles d'améliorer le contrôle de la glycémie dans le post-partum précoce au sein de cette population à haut risque. Elle contribue à une meilleure compréhension des réponses cérébrales à la visualisation d'images alimentaires, de leurs implications pour la prise alimentaire et pourrait déboucher sur des stratégies visant à améliorer la santé métabolique.
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The perinatal period is a crucial time in a woman's life with a wide range of physiological and psychological adjustments that influence her metabolism and behaviour. Regarding eating behaviour, this includes in pregnancy changes in eating patterns, increased food intake and food cravings. Women with gestational diabetes mellitus (GDM) represent a metabolically high-risk population with an increased risk for future cardiovascular disease and type 2 diabetes. However, lifestyle interventions preventing the development of diabetes among women with GDM have yielded inconsistent findings. There is a need for new tailored prevention interventions for women with GDM. This thesis focuses on this problematic and is composed of three individual studies.
The first study investigated tailored predictors during pregnancy and at 6-8 weeks postpartum of glucose intolerance (GI) at 1-year postpartum. Predictors were identified according to data driven clusters, analogously to the newly proposed diabetes classification, and for clinical ease according to BMI-categories. Two clusters were identified during pregnancy and at 6-8 weeks postpartum (an "insulin-resistant" and an "insulin-deficient"), the former associated with a higher risk of future glucose intolerance (GI). Predictors of GI varied across clusters and BMI-categories.
The second study examined the impact of eating patterns and of the chronotype on metabolic health in the early postpartum among women with previous GDM. Our findings revealed that specific eating patterns, such as a delayed timing of food intake, a reduced frequency of breakfast consumption per week, and a shorter eating duration (all p≤0.046), but not the chronotype or sleep behaviour, were linked to a worsened glucose control in the early postpartum period.
The third study, using electroencephalography, investigated the brain responses to visual presentations of food in women during pregnancy and linked these brain responses to metabolic health in women with and without GDM. We found differences in brain responses to distinct fat content of food pictures (p=0.047) with attenuated responses in women with GDM. This attenuation might be explained by a reduced attention to picture cues in the early time window. In addition, there were positive correlations between HbAlc levels and brain responses to different food pictures, that were observed in women with GDM (all p≤0.035), but not in healthy controls. This implies a potential link between glucose control and brain responses to food stimuli.
Together, this thesis provides insights on heterogeneity of women with GDM, underlines the importance of a personalised approach, and identifies eating patterns that may improve glucose control in the early postpartum among this high-risk population. It contributes to a better understanding of brain responses to food cue viewing, their implications for food intake and could yield to strategies to improve metabolic health.
La première étude a examiné les prédicteurs personnalisés, pendant la grossesse et à 6-8 semaines après l'accouchement, de l'intolérance au glucose (IG) à un an après l'accouchement. Les prédicteurs ont été identifiés en fonction de groupes de données, par analogie avec la classification du diabète récemment proposée, et, pour des raisons de facilité clinique, en fonction des catégories d'IMC. Deux groupes ont été identifiés pendant la grossesse et 6 à 8 semaines après l'accouchement (un groupe "résistant à l'insuline" et un groupe "déficient en insuline"), le premier étant associé à un risque plus élevé d'IG à l'avenir. Les prédicteurs de l'IG varient selon les groupes et les catégories d'IMC.
La deuxième étude a examiné l'impact des habitudes alimentaires et du chronotype sur la santé métabolique au début du post-partum chez les femmes ayant eu un DG. Nos résultats ont révélé que des habitudes alimentaires spécifiques, telles que le fait de commencer à manger plus tardivement dans la journée, une fréquence hebdomadaire réduite de prise du petit-déjeuner et la diminution de la durée des repas (tout p≤0.046), mais pas le chronotype ou les habitudes concernant le sommeil, étaient liées à une détérioration du contrôle glycémique dans la période du post-partum précoce.
La troisième étude, utilisant l'électroencéphalographie, a étudié les réponses cérébrales à des présentations visuelles d'aliments chez les femmes pendant la grossesse et a établi un lien entre ces réponses cérébrales et la santé métabolique chez les femmes avec et sans DG. Nous avons constaté des différences dans les réponses cérébrales à des images d'aliments à teneur distincte en graisses (p=0.047), avec des réponses atténuées chez les femmes ayant un DG. Cette atténuation pourrait s'expliquer par une attention réduite aux indices des images au début de la fenêtre temporelle. En outre, des corrélations positives entre les niveaux d'HbAlc et les réponses cérébrales à différentes images d'aliments ont été observées chez les femmes atteintes de DG (tout p≤0.035), mais pas chez les femmes sans DG. Cela implique un lien potentiel entre le contrôle de la glycémie et les réponses cérébrales aux stimuli alimentaires.
L'ensemble de cette thèse donne un aperçu de l'hétérogénéité des femmes atteintes de DG, souligne l'importance d'une approche personnalisée et identifie les habitudes alimentaires susceptibles d'améliorer le contrôle de la glycémie dans le post-partum précoce au sein de cette population à haut risque. Elle contribue à une meilleure compréhension des réponses cérébrales à la visualisation d'images alimentaires, de leurs implications pour la prise alimentaire et pourrait déboucher sur des stratégies visant à améliorer la santé métabolique.
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The perinatal period is a crucial time in a woman's life with a wide range of physiological and psychological adjustments that influence her metabolism and behaviour. Regarding eating behaviour, this includes in pregnancy changes in eating patterns, increased food intake and food cravings. Women with gestational diabetes mellitus (GDM) represent a metabolically high-risk population with an increased risk for future cardiovascular disease and type 2 diabetes. However, lifestyle interventions preventing the development of diabetes among women with GDM have yielded inconsistent findings. There is a need for new tailored prevention interventions for women with GDM. This thesis focuses on this problematic and is composed of three individual studies.
The first study investigated tailored predictors during pregnancy and at 6-8 weeks postpartum of glucose intolerance (GI) at 1-year postpartum. Predictors were identified according to data driven clusters, analogously to the newly proposed diabetes classification, and for clinical ease according to BMI-categories. Two clusters were identified during pregnancy and at 6-8 weeks postpartum (an "insulin-resistant" and an "insulin-deficient"), the former associated with a higher risk of future glucose intolerance (GI). Predictors of GI varied across clusters and BMI-categories.
The second study examined the impact of eating patterns and of the chronotype on metabolic health in the early postpartum among women with previous GDM. Our findings revealed that specific eating patterns, such as a delayed timing of food intake, a reduced frequency of breakfast consumption per week, and a shorter eating duration (all p≤0.046), but not the chronotype or sleep behaviour, were linked to a worsened glucose control in the early postpartum period.
The third study, using electroencephalography, investigated the brain responses to visual presentations of food in women during pregnancy and linked these brain responses to metabolic health in women with and without GDM. We found differences in brain responses to distinct fat content of food pictures (p=0.047) with attenuated responses in women with GDM. This attenuation might be explained by a reduced attention to picture cues in the early time window. In addition, there were positive correlations between HbAlc levels and brain responses to different food pictures, that were observed in women with GDM (all p≤0.035), but not in healthy controls. This implies a potential link between glucose control and brain responses to food stimuli.
Together, this thesis provides insights on heterogeneity of women with GDM, underlines the importance of a personalised approach, and identifies eating patterns that may improve glucose control in the early postpartum among this high-risk population. It contributes to a better understanding of brain responses to food cue viewing, their implications for food intake and could yield to strategies to improve metabolic health.
Create date
18/09/2024 15:17
Last modification date
15/10/2024 7:57