Professionnalisation des médecins somaticiens exerçant en milieu carcéral afin de favoriser des soins équitables
Details
Under indefinite embargo.
UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
UNIL restricted access
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
Secondary document(s)
Under indefinite embargo.
UNIL restricted access
State: Public
Version: author
License: Not specified
UNIL restricted access
State: Public
Version: author
License: Not specified
Serval ID
serval:BIB_66FA4390F4BD
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
Professionnalisation des médecins somaticiens exerçant en milieu carcéral afin de favoriser des soins équitables
Director(s)
BODENMANN P.
Codirector(s)
BEAUPERE P.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2019
Language
french
Number of pages
33
Abstract
Contexte
Pour répondre aux besoins de santé des personnes privées de leur liberté, les services pénitentiaires
confient leurs services à une équipe médicale. Cette organisation doit pouvoir répondre aux besoins
en santé des personnes incarcérées avec toutes les particularités que cela implique.
Objectif
Lors de ce travail, nous avons voulu chercher à déterminer quelle formation serait nécessaire pour un
médecin somaticien voulant exercer en milieu pénitentiaire. Plus précisément, il convient de
déterminer quand cette formation devrait être réalisée, ainsi que les domaines médicaux et non
médicaux que celle-ci devrait contenir.
Méthodologie
Tout d’abord, ce travail a nécessité une prise de connaissance du monde carcéral suisse, plus
particulièrement suisse romand. Dans un deuxième temps, une recherche de littérature exhaustive
non systématique a permis de mettre en évidence quelles étaient les formations déjà proposées en
Suisse et ailleurs dans le monde, ainsi que les domaines abordés lors de ces différents cursus.
Finalement, une approche qualitative par des entretiens semi-structurés avec des professionnels du
milieu exerçant en Suisse romande a permis de confronter les résultats trouvés dans la littérature aux
propos et constatations des professionnels.
Conclusion
Ce travail a permis, d’identifier que peu de formations étaient adaptées à la pratique de la médecine
carcérale et qu’il s’agissait là d’un réel besoin pour les professionnels
Dans un second temps, il a été possible de référencer les domaines à approfondir durant cette
formation en trois catégories. Nous qualifierons la première de domaines « fortement recommandés »
regroupant la prise en charge des problèmes de santé mentale et de la médecine des addictions et
exigeant des connaissances approfondies ; la seconde de domaines « recommandés » nécessitant de
bonnes connaissances sans avoir à effectuer un tournus de plusieurs mois telles que l’infectiologie, la
traumatologie ou encore la dermatologie ; et finalement la troisième de « peu recommandés »,
regroupant tous les autres domaines médicaux tels que la radiologie, la rhumatologie ou encore la
médecine dentaire qui ne nécessitent pas plus d’approfondissement qu’un médecin se destinant à la
profession d’interniste généraliste. Quant aux domaines non médicaux, ceux-ci ont pu être regroupés
en quatre grands thèmes : le juridique, l’éthique médicale, les particularités de la population carcérale
et l’organisation du système pénitentiaire. Il est intéressant de noter que les domaines non cliniques
sont probablement parmi les plus importants de cette formation puisqu’il s’agit là de compétences
indispensables qui, de surcroit, distinguent le médecin carcéral du médecin de premier recours.
Il a été assez facile de déterminer que cette formation, si elle venait à se créer, devrait se dérouler
dans la phase post-graduée de la formation. Cependant, sa forme idéale reste encore ouverte.
Toutefois, effectuer d’une part des micro-tournus de quelques semaines dans les domaines médicaux
recommandés et d’autre part suivre des cours théoriques donnés par des professionnels spécialistes
tels que des juristes ou des anthropologues, dans ceux qui ne touchent pas à la clinique semblent être
la manière la plus appropriée pour réaliser cette formation.
Pour répondre aux besoins de santé des personnes privées de leur liberté, les services pénitentiaires
confient leurs services à une équipe médicale. Cette organisation doit pouvoir répondre aux besoins
en santé des personnes incarcérées avec toutes les particularités que cela implique.
Objectif
Lors de ce travail, nous avons voulu chercher à déterminer quelle formation serait nécessaire pour un
médecin somaticien voulant exercer en milieu pénitentiaire. Plus précisément, il convient de
déterminer quand cette formation devrait être réalisée, ainsi que les domaines médicaux et non
médicaux que celle-ci devrait contenir.
Méthodologie
Tout d’abord, ce travail a nécessité une prise de connaissance du monde carcéral suisse, plus
particulièrement suisse romand. Dans un deuxième temps, une recherche de littérature exhaustive
non systématique a permis de mettre en évidence quelles étaient les formations déjà proposées en
Suisse et ailleurs dans le monde, ainsi que les domaines abordés lors de ces différents cursus.
Finalement, une approche qualitative par des entretiens semi-structurés avec des professionnels du
milieu exerçant en Suisse romande a permis de confronter les résultats trouvés dans la littérature aux
propos et constatations des professionnels.
Conclusion
Ce travail a permis, d’identifier que peu de formations étaient adaptées à la pratique de la médecine
carcérale et qu’il s’agissait là d’un réel besoin pour les professionnels
Dans un second temps, il a été possible de référencer les domaines à approfondir durant cette
formation en trois catégories. Nous qualifierons la première de domaines « fortement recommandés »
regroupant la prise en charge des problèmes de santé mentale et de la médecine des addictions et
exigeant des connaissances approfondies ; la seconde de domaines « recommandés » nécessitant de
bonnes connaissances sans avoir à effectuer un tournus de plusieurs mois telles que l’infectiologie, la
traumatologie ou encore la dermatologie ; et finalement la troisième de « peu recommandés »,
regroupant tous les autres domaines médicaux tels que la radiologie, la rhumatologie ou encore la
médecine dentaire qui ne nécessitent pas plus d’approfondissement qu’un médecin se destinant à la
profession d’interniste généraliste. Quant aux domaines non médicaux, ceux-ci ont pu être regroupés
en quatre grands thèmes : le juridique, l’éthique médicale, les particularités de la population carcérale
et l’organisation du système pénitentiaire. Il est intéressant de noter que les domaines non cliniques
sont probablement parmi les plus importants de cette formation puisqu’il s’agit là de compétences
indispensables qui, de surcroit, distinguent le médecin carcéral du médecin de premier recours.
Il a été assez facile de déterminer que cette formation, si elle venait à se créer, devrait se dérouler
dans la phase post-graduée de la formation. Cependant, sa forme idéale reste encore ouverte.
Toutefois, effectuer d’une part des micro-tournus de quelques semaines dans les domaines médicaux
recommandés et d’autre part suivre des cours théoriques donnés par des professionnels spécialistes
tels que des juristes ou des anthropologues, dans ceux qui ne touchent pas à la clinique semblent être
la manière la plus appropriée pour réaliser cette formation.
Keywords
prison, médecine, formation
Create date
07/09/2020 8:24
Last modification date
05/10/2020 5:26