Quantitative pupillometry for the monitoring of intracranial hypertension in patients with severe traumatic brain injury

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State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
Serval ID
serval:BIB_4C405967F7D1
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
Quantitative pupillometry for the monitoring of intracranial hypertension in patients with severe traumatic brain injury
Author(s)
JAHNS Fritz-Patrick
Director(s)
Oddo Mauro Oddo
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2019
Language
english
Abstract
Contexte
Une élévation de la pression intracrânienne (PIC) est fréquente après un traumatisme cérébral (TC) et peut entraîner une réactivité pupillaire anormale, qui est indépendamment associée à un mauvais pronostic. En utilisant la pupillométrie infrarouge automatisée, nous avons examiné la relation entre l’indice neurologique de la pupille (NPi) et la PIC invasif chez des patients atteints d’un TC grave.
Méthodes
Nous avons travaillé sur une cohorte observationnelle, composée de sujets consécutifs présentant un TC sévère (échelle de Glasgow [GCS] <9 et présentant des lésions anormales sur l’image de tomodensitométrie) ayant subi une surveillance parenchymateuse de la PIC, avec une évaluation répétée du NPi avec le pupillomètre NPi-200®. Nous avons examiné les tendances du NPi dans le temps (quatre mesures consécutives sur des intervalles de 6 h) avant un PIC élevé, maintenu supérieur à 20 mmHg. Nous avons également analysé la corrélation entre la charge cumulée en NPi anormal (% de valeurs du NPi <3 pendant le temps total de surveillance de la PIC) et l'hypertension intracrânienne (HTIC) - classée dans la catégorie réfractaire (HTIC-r; nécessitant une décompression chirurgicale) et non-réfractaire (HTIC-nr ; réagissant à un traitement médical) - et avec l’échelle de « Glasgow Outcome Scale » (GOS) à 6 mois.
Résultats
Au total, 54 patients ont été étudiés (âge moyen : 54 ± 21 ans, 74% présentant une lésion focale sur l’image de tomodensitométrie), dont 32 (59%) étaient atteints d’une HTIC. Chez les sujets atteints d’une HTIC, des épisodes d’une élévation persistante et soutenue (n = 43, 172 échantillons liés de la PIC-NPi; ICP de base [T−6h] 14 ± 5 mmHg vs ICPmax [T0h] 30 ± 9 mmHg) ont été associés à une diminution concomitante du NPi (valeur initiale 4,2 ± 0,5 vs 2,8 ± 1,6, p <0,0001 ANOVA pour mesures répétées). Les valeurs du NPi anormales étaient plus fréquentes chez les patients avec une HTIC-r (n = 17; 38 [3–96]% du temps surveillé contre 1 [0–9]% chez les patients avec HTIC-nr [n = 15] et 0,5 [ 0–10]% chez ceux sans HTIC [n = 22]; p = 0,007) et ont été associés à un résultat défavorable à 6 mois (15 [1–80]% dans le GOS 1–3 par rapport à 0 [0–7] % chez les patients GOS 4–5; p = 0,002).
Conclusions
Dans une cohorte de patients atteints de TC sévères présentant des lésions intracrâniennes anormales et une lésion cérébrale principalement focale, des épisodes de PIC élevés ont été corrélés à une diminution concomitante du NPi. Un NPi anormal et prolongé était indépendamment associé à un parcours plus compliqué de la PIC et à un mauvais résultat.
Create date
03/02/2020 11:51
Last modification date
12/02/2020 7:26
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