Tachysystole and risk of cesarean section after labor induction using misoprostol: a cohort study

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Serval ID
serval:BIB_2E0BCE882F34
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
Tachysystole and risk of cesarean section after labor induction using misoprostol: a cohort study
Author(s)
SICHITIU Joanna
Director(s)
Desseauve David
Codirector(s)
Baud David
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2020
Language
english
Abstract
Le déclenchement artificiel du travail est une pratique obstétricale courante, concernant 20 % des patientes dans le pays occidentaux. Le Misoprostol, un analogue synthétique de la prostaglandine E1, est un agent de déclenchement couramment utilisé en Suisse. Cependant, cet agent induit plus fréquemment que les autres des hypercinésies utérines. Il est craint qu’une fréquence trop élevée de contractions pendant le déclenchement du travail induise une diminution de la perfusion placentaire, une majoration des acidoses fœtales ainsi qu’une augmentation du taux de césarienne. Peu d’études sur le sujet ont été réalisé avec des résultats divergents. De plus, il n’a pas été démontré une augmentation du taux de césarienne ou une élévation de la morbidité néonatale lorsque le Misoprostol est comparé aux autres moyens de déclenchement dans la littérature.
L’objectif de notre étude est d’évaluer si la présence d’une hypercinésie lors du déclenchement du travail est associée à une augmentation du taux de césarienne ainsi que des issues maternelles et néonatales défavorables. Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective au sein de la maternité du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, incluant 446 patientes à plus 37 semaines d'aménorrhées admises pour un déclenchement du travail par Misoprostol entre Mai 2016 et Mai 2017. Les données démographiques, obstétricales et néonatales ont été recueillies par consultation des dossiers médicaux informatisés des patientes. Chaque cardiotocogramme a été analysé et classé selon les recommandations de l’ACOG tant d’un point de vue du rythme cardiaque que des contractions. L’hypercinésie a été définie comme un nombre supérieur à 6 contractions par 10 minutes.
Au total 140 patientes (31.4%) ont présenté une hypercinésie. La durée moyenne de l’hypercinésie était de 2 heures et 12 minutes. Nous n’avons pas trouvé d’association entre la présence d’une hypercinésie et le taux de césarienne. La présence d’un rythme cardiaque fœtale suspect était plus fréquent chez les patientes ayant une hypercinésie, toutefois cela n’était pas associé à des issues néonatales défavorables. Les issues maternelles étaient similaires entre les patientes présentant une hypercinésie versus celles qui n’en n’avaient pas.
La définition actuelle de l’hypercinésie repose sur un seuil de contraction que la patiente expérimente sur 10 minutes. Une définition reposant uniquement sur la fréquence des contractions n’est pas suffisante pour évaluer l’impact d’une activité utérine excessive et n’est donc pas un prédicteur d’issues maternelles ou néonatales défavorables comme démontré dans notre étude. A ce jour, il n’existe pas de moyen d’investigation permettant de caractériser de manière fiable l’activité contractile utérine. Contrairement à l’étude de l’analyse du rythme cardiaque fœtale, que peu d’auteurs se sont intéressés à l’analyse des contractions et leurs associations aux issues néonatales et maternelles. Il nous semble indispensable de porter notre attention sur la caractérisation de l’activité utérine en salle d’accouchement et d’y développer de nouveaux outils permettant de mesurer la force utérine contractile et le tonus utérin de base afin d’y améliorer la sécurité des mères ainsi que des nouveau-nés.
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Objectives: To investigate if tachysystole was associated with an increased risk of cesarean section or unfavorable maternal or neonatal outcomes following induction of labor by misoprostol vaginal inserts. Study design: We conducted a retrospective cohort study of 446 women over 37 weeks of gestation admitted for labor induction by misoprostol vaginal inserts between May 2016 and May 2017. Fetal heart rate and uterine activity tracings were assessed for tachysystole, defined as 2: 6 contractions per 10 min, averaged over a 30-minute window. Univariate analysis was performed by using t-test and Chi-square, comparing demographics, pregnancy characteristics, intrapartum monitoring, mode of delivery, neonatal outcomes (Apgar score < 7 at 5 min, umbilical cord artery pH < 7.10, neonatal intensive care unit admission) and maternal outcomes, with regard to the presence of tachysystole. The association between tachysystole and cesarean section was evaluated after adjusting for potential confounders by a modified Poisson regression model, expressed as an adjusted risk ratio and 95 % confidence intervals. Results: A total of 140 women (31.4 %) presented with tachysystole. The median duration of tachysystole was 2 h 12 min. The rate of cesarean section was 25.0 % (N = 35) among patients with tachysystole and
19.6 % (N = 60) for those without tachysystole. Presence of tachysystole during induction of labor with misoprostol vaginal inserts was not associated with cesarean section (adjusted risk ratio,1.0; 95 % confidence interval, 0.7–1.4). Neonatal and maternal outcomes were similar between mothers who did and did not experience tachysystole.
Conclusions: This study illustrates that tachysystole is not associated with an increased risk of cesarean section after induction of labor by misoprostol vaginal inserts. The impact of excessive uterine activity on the fetal wellbeing defined by the frequency of uterine contraction alone is probably insufficient. Further research on the development of accurate measures of uterine contractility is necessary to better understand its effect on fetal well-being.
Create date
04/02/2021 11:42
Last modification date
16/04/2021 7:08
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