Quel est le réel potentiel de ces écogestes dans la réduction des impacts environnementaux ? Et quelles clés de lecture sont essentielles afin de décrypter ces chiffres souvent trompeurs ?
Dans la première partie de cette Synthèse, nous proposons un éclairage sur la place des gestes individuels dans la réduction des impacts humains. Nous explorons, dans un premier temps, en quoi ceux-ci sont indispensables, bien qu’insuffisants, pour atteindre les objectifs permettant de respecter l’Accord de Paris. Dans un deuxième temps, nous fournissons une estimation des ordres de grandeur du potentiel des écogestes, en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Celle-ci permet de distinguer entre ce qui est directement actionnable par tout un chacun et ce qui est limité aux individus qui sont propriétaires de leur logement. Dans la deuxième partie, nous nous concentrons sur les enjeux de communication autour des écogestes. D’abord, nous relevons l’importance des discours et des récits qui y sont liés, afin de questionner leur potentiel à mobiliser les individus et à tisser des liens avec le niveau collectif de l’action. Ensuite, nous nous intéressons aux inégalités en matière de contribution au changement climatique. Cela permet de tempérer et de différencier les leçons tirées des données concernant les émissions de GES, entre les pays et au sein des pays, sur la base des revenus.