Perception des mesures de prévention de la transmission virale en odontologie (2ème partie)

Details

Ressource 1Download: Rev Ondot Stomat 2004-33-p29-51 part 2.pdf (237.34 [Ko])
State: Public
Version: author
License: Not specified
Serval ID
serval:BIB_2756E5D59DFA
Type
Article: article from journal or magazin.
Collection
Publications
Title
Perception des mesures de prévention de la transmission virale en odontologie (2ème partie)
Journal
Revue d’Odonto-Stomatologie
Author(s)
Declercq J, Grandbastien B, Salomez JL, Roze A, Devilliers A
Publication state
Published
Issued date
2004
Volume
33
Pages
29-51
Language
french english
Abstract
Bien que l’on tende à un consensus concernant la nécessité de travailler de manière hygiénique, l’unanimité n’existe pas toujours sur la meilleure méthode d’y parvenir. La possibilité de contracter une infection lors de soins dentaires n’est pas rare. Ce risque infectieux est donc réel, connu et pris en compte par des mesures d’hygiène et d’asepsie que le chirurgien-dentiste se doit de mettre en œuvre. Mais se pose le problème de leur application sur le plan technique et de la nécessité pour le chirurgien-dentiste de remettre en question ses connaissances sur les pathologies nouvelles et leur prévention.
Objectifs : l’objectif de l’étude réalisée a été d’évaluer la faisabilité des mesures de prévention de la transmission virale lors de soins dentaires, en tenant compte des obstacles structurels et de ceux liés aux acteurs.
Matériels et méthodes : une description des pratiques en terme d’hygiène et asepsie a été conduite en mars 1999 dans 3 centres de soins dentaires : 2 hospitaliers et 1 mutualiste. L’identification de la perception de la mise en place des mesures préventives a été réalisée à l’aide d’auto-questionnaires anonymes.
Résultats : l’analyse des résultats a permis de mettre en évidence des dysfonctionnements sur le plan des moyens et de l’équipement des cabinets dentaires, mais également lors de la réalisation des actes de soins, en matière de connaissances sur les risques de transmission virale et des précautions universelles.
Conclusions : le risque zéro n’existe pas. Il apparaît donc essentiel d’assurer la sécurité des patients et du personnel soignant par une meilleure formation, concernant le risque viral, les précautions universelles et leurs applications.
Even though there is unanimous agreement on the necessity of working conditions with a high hygiene level, there seems to be no real consensus about the best possible method at present. The risk of transmission of infectious disease during dental treatment is not infrequent and represents thus a reality, taken into consideration by the dental team when applying standard preventive hygiene and sterilization methods. Problems encountered overthis subject concern their technical application and the dentist’s continuous education, new pathologies and their prevention.
Aims : the aim of this study is to evaluate the feasibility of preventive measures of viral transmission during dental care, taking into account the structural obstacles as well as the ones bound to the dental team.
Materials and methods : information about standard disinfection and sterilization methods was given in three dental departments, two of them university treatment centres and one insurance bound centre. Data about the perception of preventive measures and their application was collected by anonymous questionnaires.
Results : the analysis of the results has shown misfunctionments concerning the equipment in dental practice and in terms of behaviourduring treatment.
Conclusions : a concept of zero risk is not applicable. Thus through better information about viral contamination and universal preventive methods, security can be ensured for patients and for the team of dental professionals.
Keywords
Hygiène, enquête, risque, virus, enseignement
Create date
06/08/2019 15:11
Last modification date
21/08/2019 6:33
Usage data