RÉSUMÉ
Une mauvaise alimentation peut entraîner divers problèmes de santé tels qu’obésité, diabète ou maladies cardiovasculaires. La prise alimentaire est déterminée au niveau du cerveau par des facteurs homéostatiques (métaboliques) et non-homéostatique (hédonique et cognitif).
La leptine est une hormone stockée dans le tissu adipeux et qui informe le système nerveux central sur la quantité d’énergie disponible. Elle agit comme un signal induisant la satiété, entre autres, et est impliquée dans la régulation à court et long-terme de la balance énergétique. Elle agit sur les systèmes homéostatiques et non-homéostatiques.
Les stimuli visuels de nourriture augmentent l’appétit et la consommation de nourriture. Notamment le lien entre les publicités pour des aliments riches en calories et une augmentation de la consommation des dits aliments a été observé. Ces signaux visuels promeuvent l’hyperphagie en amplifiant l’appétence en période de faim, mais agissent également lorsque les personnes sont rassasiées.
Le but de ce travail est de faire une revue de littérature systématique des études sur les effets des stimuli visuels de nourriture sur les différentes régions cérébrales, visualisées par IRM fonctionnel, et de déterminer le rôle de la leptine dans la régulation de l’activité de ces différentes zones.
Les régions fonctionnelles qui sont touchées par un déficit ou une supplémentation en leptine sont l’hypothalamus, le système de récompense, l’insula, la mémoire et le système limbique ainsi que les régions impliquées dans les fonctions exécutives, notamment l’inhibition.