The normative dimension of social life from a second-person perspective
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Version: After imprimatur
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Serval ID
serval:BIB_11719501AA3F
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
The normative dimension of social life from a second-person perspective
Director(s)
Kaufmann L.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des sciences sociales et politiques
Address
Faculté des sciences sociales et politiques (SSP)Université de LausanneUNIL - DorignyAnthropole - bureau 2125CH-1015 LausanneSUISSE
Publication state
Accepted
Issued date
2012
Language
english
Number of pages
614
Abstract
This thesis argues that insofar as we want to account for the normative dimension of social life, we must be careful to avoid construing that normative dimension in such a way as to exclude that which the second-person perspective reveals is important to social life and our ability to participate in it.¦The second-person perspective reveals that social life ought to be understood as a mix or balance of the regular and the irregular, where, in addition, those one interacts with are always to some extent experienced as other in a way that is neither immediately, nor perhaps ultimately, understandable. For persons to be able to participate in social life, conceived of in this way, they must have abilities that allow them to be, to some extent, hesitant and tentative in their relations with others, and thus tolerant of ambiguity, uncertainty and unpredictability, and responsive to and capable of learning from the otherness of others in the course of interacting with them.¦Incorporating the second-person perspective means we have to make some changes to the way we think about the normative in general, and the normative dimension of social life in particular. It does not mean giving up on the distinction between the normative and the regular - that continues to be fundamentally important but it does mean not excluding, as part of social life and as worthy of explanation, all that which is irregular. A radical way of putting it would be to say that there must be a sense in which the irregular is part of the normative. A less radical way, and the way adopted by this thesis, is to say that any account of the normative dimension of social life must not be such as to exclude the importance of irregularity from social life. This will mean 1) not characterising conventions, norms and rules as determinants of appropriateness and inappropriateness; 2) not thinking of them as necessary; 3) not thinking of them as necessarily governing minds; and 4) not thinking of them as necessarily shared.¦-¦L'argument principal de la thèse est que, pour rendre compte de la dimension normative de la vie sociale, il faut veiller à ne pas exclure la perspective de la deuxième personne - une perspective importante pour comprendre la vie sociale et la capacité requise pour y participer.¦Cette perspective nous permet d'imaginer la vie sociale comme un mélange ou un équilibre entre le régulier et l'irrégulier, l'interaction entre des individus pouvant être appréhendée comme l'expérience de chaque personne avec «l'autre» d'une manière qui n'est pas immédiatement compréhensible, et qui ne peut pas, peut-être, être ultimement comprise. Pour participer à la vie sociale, l'on doit avoir la capacité de rester hésitant et «réactif» dans ses relations avec les autres, de rester ouvert à leur altérité et de tolérer l'ambiguïté, l'incertitude et l'imprévisibilité des interactions sociales.¦Adopter une perspective «à la deuxième personne» conduit à une autre manière de penser la normativité en général, et la dimension normative de la vie sociale en particulier. Cela ne veut pas dire qu'il faut abandonner la distinction entre le normatif et le régulier - une distinction qui garde une importance fondamentale - mais qu'il faut reconnaître l'irrégulier comme faisant partie de la vie sociale et comme étant digne, en tant que tel, d'être expliqué. Une conception radicale pourrait même concevoir l'irrégulier comme faisant partie intégrante de la normativité. Une approche moins radicale, qui est celle adoptée dans cette thèse, est de dire que tout compte-rendu de la dimension normative de la vie sociale doit prendre en considération l'importance de l'irrégularité dans la vie sociale. Une telle approche implique que les conventions, normes et règles (1) ne déterminent pas ce qui est approprié ou inapproprié; (2) ne sont pas toujours nécessaires ; (3) ne gouvernent pas le fonctionnement de l'esprit ; et (4) ne sont pas nécessairement partagées.
Create date
12/06/2012 11:21
Last modification date
20/08/2019 12:39