Le manque d'organes à disposition est le facteur limitant de la transplantation rénale. Dès lors, le don d'un rein par un proche du patient peut être l'alternative à un prélèvement cadavérique. La modeste morbidité chez le donneur, la faible douleur postopératoire, la courte durée de l'arrêt de travail ont récemment stimulé le développement du prélèvement par voie laparoscopique. Nous décrivons ici les conditions d'introduction à Lausanne de cette intervention, techniquement difficile, ainsi que nos premiers résultats. A long terme, la motivation des donneurs potentiels et de leur entourage, y compris médical, devrait être renforcée, augmentant ainsi le nombre d'organes à greffer.