Étude comparative de l’impact environ- nemental de l’oméprazole, de l’ésomé- prazole, du lansoprazole et du panto- prazole.
Détails
Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
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ID Serval
serval:BIB_F25786DF90FF
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Étude comparative de l’impact environ- nemental de l’oméprazole, de l’ésomé- prazole, du lansoprazole et du panto- prazole.
Directeur⸱rice⸱s
SENN N.
Codirecteur⸱rice⸱s
CHEVRE N.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2022
Langue
français
Nombre de pages
17
Résumé
Introduction : Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) font partie des médicaments les plus pres- crits dans le monde, du fait à la fois de la fréquence de leurs indications reconnues et d’une probléma- tique de sur-prescription avérée. Cependant leur présence dans l’environnement et leur impact sur celui-ci sont peu étudiés. Cette étude évalue l’impact environnemental des prescriptions d’IPP en Suisse Romande suivant les recommandations de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA). La comparaison des quatre IPP les plus prescrits localement, à savoir le pantoprazole, l’ésoméprazole, l’oméprazole et le lansoprazole pourrait amener à proposer une prescription plus éco-responsable. Méthodologie : Une évaluation du risque environnemental (ERE) consiste à comparer la concentration estimée dans les eaux de surface (PEC) avec le seuil de concentration toxique de la substance (PNEC) à l’aide de l’équation établie par l’EMA. Pour ce faire, une revue de données nécessaires à l’évaluation du risque des IPP a été menée. De plus, un test d’écotoxicité du lansoprazole a été réalisé afin de compléter le manque de données sur cette substance.
Résultats : Aucun IPP ne franchit le seuil de nocivité pour l’environnement selon l’approche de l’EMA. Néanmoins les concentrations estimées (PEC) sont toutes au-delà du seuil qui nécessiterait une ERE. Par ailleurs, une différence de niveau de risque est observée entre les IPP : le pantoprazole serait l’IPP représentant la plus grande menace pour l’environnement car il présente une PNEC plus basse (26 μg/l) comparé aux autres IPP (100-180 μg/l).
Conclusion : Ces résultats pourraient compléter les recommandations visant à corriger la sur-prescrip- tions d’IPP en intégrant une vision éco-responsable à la prescription. On relève que le pantoprazole représente un risque environnemental plus élevé que les autres IPP et devrait être préférentiellement évité.
Résultats : Aucun IPP ne franchit le seuil de nocivité pour l’environnement selon l’approche de l’EMA. Néanmoins les concentrations estimées (PEC) sont toutes au-delà du seuil qui nécessiterait une ERE. Par ailleurs, une différence de niveau de risque est observée entre les IPP : le pantoprazole serait l’IPP représentant la plus grande menace pour l’environnement car il présente une PNEC plus basse (26 μg/l) comparé aux autres IPP (100-180 μg/l).
Conclusion : Ces résultats pourraient compléter les recommandations visant à corriger la sur-prescrip- tions d’IPP en intégrant une vision éco-responsable à la prescription. On relève que le pantoprazole représente un risque environnemental plus élevé que les autres IPP et devrait être préférentiellement évité.
Mots-clé
Inhibiteur de la Pompe à Protons, Évaluation de Risque Environnemental, prescriptions, écotoxicité, impacts, concentrations
Création de la notice
13/09/2023 8:35
Dernière modification de la notice
25/07/2024 5:57