Nécessité d’une intervention colorectale lors du traitement opératoire de l'endométriose

Détails

Ressource 1 Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_C085E51C2C08
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Nécessité d’une intervention colorectale lors du traitement opératoire de l'endométriose
Auteur⸱e⸱s
VIOLA V.
Directeur⸱rice⸱s
HAHNLOSER D.
Codirecteur⸱rice⸱s
VULLIEMOZ N.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
11/07/2020
Langue
français
Nombre de pages
17
Résumé
Contexte : La prise en charge chirurgicale de l’endométriose digestive est multidisciplinaire et parfois elle nécessite une intervention colorectale. La détermination de cette nécessité avant l’intervention pour prévoir un stand-by d’un chirurgien n’est actuellement pas efficace. L’objectif est donc de déterminer quels facteurs ont un rôle prédictif de la nécessité d’une intervention colorectale.
Design : Etude rétrospectif de cas d’endométriose opérés sur 10 ans.
Patientes : Patientes du service de Gynécologie et Obstétrique opérées par laparoscopies et/ou laparotomies
pour une endométriose entre janvier 2010 et décembre 2019.
Résultats : 320 patientes ont été opérées pour une endométriose. 38 patientes (11.9%) ont eu une intervention colorectale associée. 20 patientes (52% et 6.3% de toutes les opérations) ont nécessité une intervention par un chirurgien colorectal. Parmi les 20 interventions, le stand-by était prévu uniquement 8 fois (40%). Au total, le chirurgien colorectal était en stand-by pour 40 cas (12.5%) mais il est intervenu seulement dans le 20%. Quand le stand-by n’avait pas été prévu le chirurgien colorectal a dû intervenir de manière non planifiée en 4.3% des interventions.
Un lien significatifavec la nécessité d’intervention colorectale a été trouvé pour les symptômes: constipation (p=0.016), ballonnements (p=0.047), rectorragies (p<0.001), modifications du transit (p=0.002) et dyschézie (p=0.001), ainsi que la présence de lésions intestinales à l’IRM (p<0.001).
27 patientes ont eu un ou plusieurs des symptômes digestifs ci-dessus et 22 ont eu une lésion décrite à l’IRM. Parmi ces patientes la probabilité d’avoir besoin d’une intervention colorectale était de 77% (38/49) et celle d’avoir besoin d’un chirurgien colorectal de 41% (20/49).
Conclusion : La décision d’avoir un stand-by chirurgical n’est actuellement pas efficace. Les patientes qui ont des ballonnements, rectorragies, modifications du transit et dyschézie en association avec une lésion intestinale à l’IRM ont une probabilité de 77% de subir une intervention colorectale. En identifiant ces patientes en préopératoire nous pourrons améliorer de 20% jusqu’à 41% le taux d’intervention du chirurgien colorectal suite à un stand-by. Ces données préliminaires nécessitent une validation prospective.
Mots-clé
Intervention colorectale, endométriose, IRM, douleurs pelviennes, résection intestinale
Open Access
Oui
Création de la notice
07/09/2021 14:40
Dernière modification de la notice
08/12/2022 7:51
Données d'usage