Le statut des dépôts d’offrandes dans l’Italie du Ve au Ier siècle av. J.-C. : l’apport de l’épigraphie et des textes normatifs
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serval:BIB_AD08D00AF75E
Type
Actes de conférence (partie): contribution originale à la littérature scientifique, publiée à l'occasion de conférences scientifiques, dans un ouvrage de compte-rendu (proceedings), ou dans l'édition spéciale d'un journal reconnu (conference proceedings).
Collection
Publications
Institution
Titre
Le statut des dépôts d’offrandes dans l’Italie du Ve au Ier siècle av. J.-C. : l’apport de l’épigraphie et des textes normatifs
Titre de la conférence
Du matériel au spirituel. Réalités archéologiques et historiques des « dépôts » de la Préhistoire à nos jours. XXIXe rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2009
Peer-reviewed
Oui
Editeur⸱rice scientifique
Bonnardin Sandrine, Hamon Caroline, Lauwers Michel
Langue
français
Résumé
De nombreux textes antiques insistent sur le fait que les objets déposés dans les sanctuaires sont la propriété des dieux et que l’on ne peut y toucher. Mais d’autres témoignages nous montrent qu’en réalité, les offrandes – dont le statut se situe à l’intersection des sphères privée, publique et sacrée – peuvent être recyclées, reconverties, empruntées, pour autant qu’une autorité publique le permette et le contrôle. Pour l’Italie du Ve au Ier s. av. J.-C., l’examen de documents épigraphiques en grec, en latin et en osque révèle en effet que, dans ce domaine, différentes pratiques se donnent à voir.
Numerous ancient texts insist that objects placed in sanctuaries are the property of the gods and are not to be touched. But other accounts show that, in reality, offerings – the status of which lies somewhere at the crossroads of private, public and holy property – may be recycled, reconverted, or borrowed so long as a public authority permits and supervises. As regards Italy from the 5th to the 1st centuries BC, a study of epigraphic documents in Greek, Latin and Oscan shows that in this area various practices can in fact be identified.
Numerous ancient texts insist that objects placed in sanctuaries are the property of the gods and are not to be touched. But other accounts show that, in reality, offerings – the status of which lies somewhere at the crossroads of private, public and holy property – may be recycled, reconverted, or borrowed so long as a public authority permits and supervises. As regards Italy from the 5th to the 1st centuries BC, a study of epigraphic documents in Greek, Latin and Oscan shows that in this area various practices can in fact be identified.
Création de la notice
24/08/2022 14:35
Dernière modification de la notice
21/11/2022 8:25