Three Essays in Dynamic Corporate Finance

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Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_AB02A844A795
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Three Essays in Dynamic Corporate Finance
Auteur⸱e⸱s
HAJDA Jakub
Directeur⸱rice⸱s
Nikolov Boris
Codirecteur⸱rice⸱s
Schuerhoff Norman
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté des hautes études commerciales
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2020
Langue
anglais
Résumé
This thesis consists of three essays. Jointly, the essays highlight that analyzing different features of firms’ operating environment allows us to better understand how capital allocation and financing decisions are made.
In Chapter 1, I quantify the extent to which product market strategy influences investment and financing decisions. As products’ revenue constitutes firms’ cash flows, I argue that we can better understand corporate valuation and policies when accounting for product life cycle, which implies a negative relationship between product revenue and age. I quantify the importance of product life cycle by analyzing the data through the lens of a dynamic model of investment, financing, and product portfolio decisions. I document that product-level forces are economically large and influence firms’ policies. In particular, I show that capital investment and product introductions act as complements and product life cycle makes firms adopt conservative financing policy. Product life cycle effects are stronger among firms having smaller product portfolios, competing more intensely and supplying less unique products.
In Chapter 2, together with Thomas Geelen and Erwan Morellec we study how debt financing affects innovation, as recent empirical studies show that innovative firms heavily rely on debt financing. Using a dynamic model of R&D and financing decisions, we show that debt fosters innovation and growth at the aggregate level. This is the result of two opposing forces. First, debt hampers innovation by incumbents, as indebted firms invest less than they would in absence of debt due to agency frictions. Second, debt incentivizes entry as it increases the surplus from entering the industry, which stimulates innovation and growth. We also demonstrate that debt financing has large effects on firm turnover and industry structure.
In Chapter 3, I examine how the nature of cash flow risk affects firms’ capital structure de- cisions. To do so, I develop a dynamic capital structure model in which the firm’s cash flow consists of persistent and transitory parts. This distinction allows us to differentiate between shocks that affect long-run prospects of firms (e.g. changes to technology) and those that subside over time (e.g. natural disasters). I document that in this setting firms with similar observable risk can adopt different debt policies depending on risk composition. Using the model, I provide rationale as to why the observable dispersion in cash flow persistence is low, which is at odds with the large degree of heterogeneity in other firm characteristics.
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Cette thèse se compose de trois chapitres. Ensemble, les essais soulignent que l’analyse des différentes caractéristiques de l’environnement opérationnel des entreprises permet de mieux comprendre comment sont prises les décisions d’allocation de capital et de financement.
Dans le chapitre 1, je quantifie la mesure dans laquelle la stratégie du marché des produits influence les décisions d’investissement et de financement des entreprises. Comme les revenus des produits constituent les revenus des entreprises, je soutiens que nous pouvons mieux comprendre la valeur de l’entreprise et ses politiques lorsque nous prenons en compte le cycle de vie du produit, ce qui implique une relation négative entre le revenu du produit et son âge. Je quantifie l’importance du cycle de vie du produit en analysant les données en utilisant un modèle dynamique dans lequel l’entreprise fait des décisions d’investissement, de financement et de portefeuille de produits. Je montre que les forces économiques au niveau des produits sont importantes et influencent les politiques des entreprises. En particulier, je montre que l’investissement en capital et l’introduction de produits se complètent et que le cycle de vie du produit incite les entreprises à adopter une politique de financement prudente. Les effets du cycle de vie du produit sont plus forts parmi les entreprises ayant des portefeuilles de produits plus petits, celles qui se livrent une concurrence plus intense et celles qui fournissent des produits moins uniques.
Dans le chapitre 2, avec Thomas Geelen et Erwan Morellec, nous étudions comment la dette affecte l’innovation, car des études empiriques récentes montrent que les entreprises inno- vantes dépendent fortement du financement par emprunt. En utilisant un modèle dynamique de la R&D et des décisions de financement, nous montrons que la dette favorise l’innovation et la croissance au niveau agrégé. Ceci est le résultat de deux forces opposées. Premièrement, la dette entrave l’innovation des entreprises en place, car les entreprises endettées investissent moins qu’elles ne le feraient en l’absence de dette en raison du problème du principal-agent. Deuxièmement, la dette incite à l’entrée car elle augmente la valeur de l’industrie, ce qui intensifie la concurrence et stimule l’innovation des entreprises entrantes. Nous démontrons également que le financement par emprunt a des effets importants sur le taux de rotation des entreprises et la structure de l’industrie.
Dans le chapitre 3, j’évalue comment la nature du risque de cash flow affecte les décisions des entreprises en matière de structure du capital. Pour ce faire, je développe un modèle dynamique de la structure du capital dans lequel le cash flow est constitué de parties per- sistantes et transitoires. Cette distinction permet de différencier les chocs qui affectent les perspectives à long terme des entreprises (par exemple les changements technologiques) de ceux qui s’atténuent avec le temps (par exemple les catastrophes naturelles). Je constate que dans ce contexte, les entreprises présentant un risque observable similaire peuvent faire des décisions différentes en matière de dette selon la composition du risque. À l’aide du modèle, j’explique pourquoi la dispersion observable de la persistance des cash flows est faible, ce qui est en contradiction avec le degré élevé d’hétérogénéité des autres caractéristiques des entreprises.
Création de la notice
24/07/2020 9:52
Dernière modification de la notice
18/09/2020 6:10
Données d'usage