Préparation des étudiant.e.s en médecine à faire face à la mort : expériences, ressources et besoins
Détails
Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
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ID Serval
serval:BIB_A5AAFB84B2F3
Type
Mémoire
Collection
Publications
Institution
Titre
Préparation des étudiant.e.s en médecine à faire face à la mort : expériences, ressources et besoins
Directeur⸱rice⸱s
BODENMANN P.
Codirecteur⸱rice⸱s
GRAZIOLI V.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2023
Langue
français
Nombre de pages
35
Résumé
Introduction: les étudiant.e.s en médecine sont rapidement exposé.e.s à la mort durant leur
formation. Sans préparation appropriée, des conséquences durables sur leurs comportements envers
les patient.e.s, leur santé mentale et leurs choix professionnels ont été démontrées. L’objectif de ce
travail consiste à explorer leurs expériences de confrontation à la mort et à la fin de vie au cours de
leur formation et identifier leurs besoins, ressources et formation reçue pour y faire face.
Méthodologie: des entretiens semi-structurés ont été menés auprès de quatorze étudiant.e.s en
maîtrise de médecine à l’Université de Lausanne. Les données qualitatives récoltées ont ensuite été
analysées selon une analyse de contenu inductive.
Résultats: les résultats indiquent que les étudiant.e.s en médecine ne se sentent pas assez
préparé.e.s à faire face à la mort en clinique, ce qui affecte leurs émotions (tristesse, surprise,
anxiété, blocage émotionnel) et attitudes envers les patient.e.s (déshumanisation, implication
excessive, distanciation), leurs santé (troubles du sommeil, stress) et comportements (irritation),
ainsi que leurs choix professionnels. Le partage de leur vécu avec leurs proches ou entre collègues
est leur principale ressource. Ils.elles souhaitent une meilleure formation et davantage
d'entraînement aux situations cliniques. Ils.elles ont également exprimé le besoin d'une formation
complémentaire qui favoriserait les réflexions sur la mort et les échanges d’expériences avec des
personnes expérimentées.
Conclusion: Nos résultats mettent en lumière l’importance d’instaurer une formation
complémentaire sur la mort dans le cursus universitaire de médecine, afin de préserver les
étudiant.e.s en médecine des conséquences négatives et durables de la confrontation à la mort.
Améliorer leur préparation à faire face à la fin de vie et à la mort aurait un impact capital sur leur
santé ainsi que sur leur développement personnel et professionnel.
formation. Sans préparation appropriée, des conséquences durables sur leurs comportements envers
les patient.e.s, leur santé mentale et leurs choix professionnels ont été démontrées. L’objectif de ce
travail consiste à explorer leurs expériences de confrontation à la mort et à la fin de vie au cours de
leur formation et identifier leurs besoins, ressources et formation reçue pour y faire face.
Méthodologie: des entretiens semi-structurés ont été menés auprès de quatorze étudiant.e.s en
maîtrise de médecine à l’Université de Lausanne. Les données qualitatives récoltées ont ensuite été
analysées selon une analyse de contenu inductive.
Résultats: les résultats indiquent que les étudiant.e.s en médecine ne se sentent pas assez
préparé.e.s à faire face à la mort en clinique, ce qui affecte leurs émotions (tristesse, surprise,
anxiété, blocage émotionnel) et attitudes envers les patient.e.s (déshumanisation, implication
excessive, distanciation), leurs santé (troubles du sommeil, stress) et comportements (irritation),
ainsi que leurs choix professionnels. Le partage de leur vécu avec leurs proches ou entre collègues
est leur principale ressource. Ils.elles souhaitent une meilleure formation et davantage
d'entraînement aux situations cliniques. Ils.elles ont également exprimé le besoin d'une formation
complémentaire qui favoriserait les réflexions sur la mort et les échanges d’expériences avec des
personnes expérimentées.
Conclusion: Nos résultats mettent en lumière l’importance d’instaurer une formation
complémentaire sur la mort dans le cursus universitaire de médecine, afin de préserver les
étudiant.e.s en médecine des conséquences négatives et durables de la confrontation à la mort.
Améliorer leur préparation à faire face à la fin de vie et à la mort aurait un impact capital sur leur
santé ainsi que sur leur développement personnel et professionnel.
Mots-clé
étudiant.e en médecine, mort, vécu, besoins, formation
Création de la notice
13/08/2024 14:38
Dernière modification de la notice
14/08/2024 6:18