Méningiomes et utilisation prolongée d’acétate de cyprotérone: à propos de 28 cas opérés

Détails

ID Serval
serval:BIB_A347CB4A72C6
Type
Actes de conférence (partie): contribution originale à la littérature scientifique, publiée à l'occasion de conférences scientifiques, dans un ouvrage de compte-rendu (proceedings), ou dans l'édition spéciale d'un journal reconnu (conference proceedings).
Sous-type
Abstract (résumé de présentation): article court qui reprend les éléments essentiels présentés à l'occasion d'une conférence scientifique dans un poster ou lors d'une intervention orale.
Collection
Publications
Institution
Titre
Méningiomes et utilisation prolongée d’acétate de cyprotérone: à propos de 28 cas opérés
Titre de la conférence
Annales d’Endocrinologie
Auteur⸱e⸱s
De Marcellus Capucine, Baussart Bertrand, Villa Chiara, Peyre Mathieu, Barigou Mohammed, Raffin-Sanson Marie-Laure, Gaillard Stephan, Cazabat Laure
Editeur
Elsevier Masson
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2018
Volume
79
Numéro
4
Pages
321-322
Langue
français
Résumé
Introduction
L’acétate de cyprotérone (ACYP) est contre-indiqué en cas de méningiome car il favorise leur développement. L’objectif de l’étude est de déterminer les caractéristiques phénotypiques et génotypiques des patients opérés de méningiomes traités de façon prolongée par ACYP.
Méthodes
Nous avons analysé en rétrospectif les caractéristiques phénotypiques de 28 patients, traités par ACYP qui ont été opérés de méningiomes dans le service de neurochirurgie de l’hôpital Foch à Suresnes entre 2003 et 2010. La recherche de mutation PIK3CA et TRAF7 a été réalisée chez 18 patientes.
Résultats
Vingt-huit patients, d’âge moyen 48±6,5 ans, ont été inclus : 27 femmes et 1 homme. Dix-huit présentent un méningiome unique et 10 des méningiomes multiples. Quarante-sept pour cent des méningiomes sont développés dans la région sellaire, 40 % près des lobes cérébraux, 9 % sur la faux du cerveau et 4 % dans la fosse postérieure. La durée de traitement par ACYP a tendance à être plus longue dans le groupe méningiomes multiples que dans le groupe méningiome unique (16 ans 95 % IC[12–19] vs 12 ans 95 IC[9–20] NS, p = 0,29). La dose cumulée estimée d’ACYP tend à être plus élevée en cas de méningiome multiple (276 575 mg ± 406 567 vs 107 585 mg ± 119 231, NS, p = 0,11). Les mutations somatiques sont présentes dans 6/11 méningiomes uniques versus chez tous les méningiomes multiples (p = 0,035).
Discussion
Les mutations somatiques PIK3CA ou TRAF7 sont significativement associées aux méningiomes multiples ; elles sont présentes chez toutes les patientes. La longue durée d’exposition à l’ACYP s’associe au caractère multiple des méningiomes.
Création de la notice
06/08/2021 23:13
Dernière modification de la notice
02/11/2021 7:38
Données d'usage