Adaptation théâtrale mode d’emploi. Récrire Lettre morte avec Le Fiston

Détails

Ressource 1Télécharger: 2022 BIONDA Pinget.pdf (2928.51 [Ko])
Etat: Public
Version: Final published version
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_6D56F3B460EB
Type
Partie de livre
Sous-type
Chapitre: chapitre ou section
Collection
Publications
Institution
Titre
Adaptation théâtrale mode d’emploi. Récrire Lettre morte avec Le Fiston
Titre du livre
Robert Pinget : la fabrique d'un monde, d'Agapa à Sirancy. Inédit, études : colloque du Centenaire
Auteur⸱e⸱s
Bionda Romain
Editeur
Nouvelles éditions Place
Lieu d'édition
Paris
ISBN
9782383580058
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2022
Editeur⸱rice scientifique
Eigenmann Éric, Piégay Nathalie
Pages
50-63
Langue
français
Résumé
Lettre morte (1959) de Robert Pinget serait une œuvre ratée, à en croire Michel Zéraffa du moins : « La scène du bar aurait suffi. Deux actes, c’était trop ». Jean-Jacques Gautier signale quant à lui un « premier acte merveilleusement composé » qui, « à lui seul, vaut que l’on se rende au théâtre », face à un second acte « qui se veut plus démonstratif et sent son procédé ». Ces deux jugements servent ici de prétexte à un jeu initié par Pierre Bayard dans Comment améliorer les œuvres ratées ? (2000), dont la portée est notamment critique : améliorer suppose de lister des possibles qui, par contraste, affinent la compréhension de l’œuvre effectivement réalisée. Au seuil de toute « amélioration » proprement dite, il s’agit en particulier d’éclairer le rapport que Lettre morte entretient avec Le Fiston (1959), roman dont la pièce « condense en deux actes (Le bar, le bureau de poste) l’action » et dont elle serait, selon Jean-Claude Liéber et Madeleine Renouard, l’« adaptation » – terme également utilisé par Arnaud Rykner lorsqu’il évoque les « adaptations que Pinget pratique avec bonheur ». Car penser Lettre morte comme une adaptation perfectible du Fiston invite d’une part à examiner la dimension transfictionnelle du rapport entre la pièce et le roman – dimension reléguée au second plan lorsqu’une adaptation est jugée « réussie », ce qui offre une occasion de réfléchir à la notion même d’« adaptation » –, d’autre part à mesurer une partie de la distance séparant, chez Pinget, l’écriture romanesque de l’écriture théâtrale, à la faveur d’une réflexion sur d’éventuels équivalents « narratifs » du Fiston dans Lettre morte.
Mots-clé
Pinget (Robert), Adaptation théâtrale, Récriture, Mise en scène
Création de la notice
08/02/2021 11:19
Dernière modification de la notice
20/12/2023 7:14
Données d'usage