L'oralité et sa gestion communautaire : de la pertinence d'un questionnement historique et transculturel

Détails

ID Serval
serval:BIB_616C3B2A973A
Type
Partie de livre
Sous-type
Chapitre: chapitre ou section
Collection
Publications
Titre
L'oralité et sa gestion communautaire : de la pertinence d'un questionnement historique et transculturel
Titre du livre
Foi de cannibale ! : la dévoration, entre religion et psychanalyse
Auteur⸱e⸱s
Marion-Veyron Régis
Editeur
Ed. Labor et Fides
Lieu d'édition
Genève
ISBN
9782830914825
Statut éditorial
Publié
Date de publication
2012
Série
Psychologie et spiritualité
Pages
346-354
Langue
français
Résumé
Le repas pris en commun est un acte social complexe, derrière une trivialité apparente. Il pourrait bien recevoir, à l'image du don selon Marcel Mauss, le qualificatif de phénomène social total (1950). Comme tout objet d'étude anthropologique, un discours à son sujet devra s'attacher à sa dimension historique mais également comparative, c'est-a-dire ici, transculturelle. Dans l'étude qui suit je proposerai une perspective historique de nos référents occidentaux du repas pris en commun, pour rebondir ensuite sur la dimension comparative en réfléchissant à partir de la situation contemporaine en Afrique subsaharienne. L'éclairage psychanalytique (Assoun, 2007) nous permettra d'enrichir la lecture de ce phénomène en le rattachant à l'oralité et à sa gestion communautaire. Il y aurait alors matière à revisiter certains aspects tragiques de l'histoire récente en plaidant pour une certaine universalité de pratiques communes dans la recherche d'un «bien manger ensemble».
Création de la notice
14/01/2013 10:36
Dernière modification de la notice
20/08/2019 14:18
Données d'usage