‘Food Can’t Be Traded’ Civil Society’s Discursive Power in the Context of Agricultural Liberalisation in India
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ID Serval
serval:BIB_38A2D932006F
Type
Article: article d'un périodique ou d'un magazine.
Collection
Publications
Institution
Titre
‘Food Can’t Be Traded’ Civil Society’s Discursive Power in the Context of Agricultural Liberalisation in India
Périodique
Les Cahiers de l’IEP / IEP Working Papers Series / ICRIER Working Paper
Statut éditorial
Publié
Date de publication
23/08/2021
Peer-reviewed
Oui
Numéro
76 / 405
Langue
anglais
Résumé
Bilateral and regional free trade agreements increasingly substitute for the World Trade Organization in trade negotiations. Accordingly, civil society organisations opposed to trade liberalisation target this new generation of trade agreements as well. This paper examines the case of activists concerned about agricultural and food issues in India who raised their voice against the Bilateral Trade and Investment Agreement (BTIA) and the Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP), negotiated by India with the European Union and Asian and Oceanian countries, respectively. Among them were members of La Via Campesina – a farmer movement including 182 organisations around the world, the Right to Food Campaign – a coalition committed to the realisation of the right to food in India, and the Forum against Free Trade Agreements – a discussion platform on free trade agreements. Drawing on discourse analysis, we show that civil society actors are able to exert adiffused form of power even when they are essentially excluded from formal arenas of negotiation such as the BTIA and RCEP. They do so in particular by campaigning outside the negotiating arenas, (2) framing an alternative narrative about regional trade and its implication for food, and assigning new roles to participants in the policymaking process.
Les accords de libre-échange bilatéraux et régionaux se substituent de plus en plus à l’Organisation mondiale du commerce dans les négociations commerciales. Par conséquent, les organisations de la société civile opposées à la libéralisation du commerce ciblent également cette nouvelle génération d’accords commerciaux. Cet article examine le cas de militant•e•s préoccupé•e•s par les questions agricoles et alimentaires en Inde qui se sont élevé•e•s contre le Bilateral Trade and Investment Agreement (BTIA) et le Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP), négociés par l’Inde avec l’Union européenne et des pays d’Asie et d’Océanie, respectivement. Parmi eux et elles se trouvaient des membres de La Via Campesina – un mouvement d’agriculteurs et agricultrices comprenant 182 organisations à travers le monde, de la Right to Food Campaign – une coalition engagée dans la réalisation du droit à l’alimentation en Inde, et du Forum against Free Trade Agreements – une plateforme de discussion sur les accords de libre-échange. En nous appuyant sur l’analyse de discours, nous montrons que les acteurs et actrices de la société civile sont capables d’exercer une forme diffuse de pouvoir, même lorsqu’ils et elles sont essentiellement exclu•e•s des arènes formelles de négociation telles que le BTIA et le RCEP. Ils et elles y parviennent notamment en faisant campagne en dehors des arènes de négociation, (2) en élaborant un récit alternatif sur le commerce régional et ses implications pour l’alimentation, et (3) en attribuant de nouveaux rôles aux participant•e•s au processus d’élaboration des politiques.
Les accords de libre-échange bilatéraux et régionaux se substituent de plus en plus à l’Organisation mondiale du commerce dans les négociations commerciales. Par conséquent, les organisations de la société civile opposées à la libéralisation du commerce ciblent également cette nouvelle génération d’accords commerciaux. Cet article examine le cas de militant•e•s préoccupé•e•s par les questions agricoles et alimentaires en Inde qui se sont élevé•e•s contre le Bilateral Trade and Investment Agreement (BTIA) et le Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP), négociés par l’Inde avec l’Union européenne et des pays d’Asie et d’Océanie, respectivement. Parmi eux et elles se trouvaient des membres de La Via Campesina – un mouvement d’agriculteurs et agricultrices comprenant 182 organisations à travers le monde, de la Right to Food Campaign – une coalition engagée dans la réalisation du droit à l’alimentation en Inde, et du Forum against Free Trade Agreements – une plateforme de discussion sur les accords de libre-échange. En nous appuyant sur l’analyse de discours, nous montrons que les acteurs et actrices de la société civile sont capables d’exercer une forme diffuse de pouvoir, même lorsqu’ils et elles sont essentiellement exclu•e•s des arènes formelles de négociation telles que le BTIA et le RCEP. Ils et elles y parviennent notamment en faisant campagne en dehors des arènes de négociation, (2) en élaborant un récit alternatif sur le commerce régional et ses implications pour l’alimentation, et (3) en attribuant de nouveaux rôles aux participant•e•s au processus d’élaboration des politiques.
Mots-clé
civil society actors, discourse, food security, free trade agreements, political economy, société civile, discours, sécurité alimentaire, accords de libre-échange, économie politique
Site de l'éditeur
Open Access
Oui
Création de la notice
25/08/2021 13:57
Dernière modification de la notice
26/08/2021 6:09