Directives anticipées, représentant thérapeutique et mandat pour cause d'inaptitude : connaissance, utilisation et perception chez les personnes âgées

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Etat: Public
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ID Serval
serval:BIB_0D6CE5E80183
Type
Rapport: document publié par une institution, habituellement élément d'une série.
Collection
Publications
Institution
Titre
Directives anticipées, représentant thérapeutique et mandat pour cause d'inaptitude : connaissance, utilisation et perception chez les personnes âgées
Auteur⸱e⸱s
Cattagni Kleiner A., Santos-Eggimann B., Seematter-Bagnoud L.
Détails de l'institution
Institut de médecine sociale et préventive ; Service de la santé publique (SSP) du canton de Vaud ; Fondation Leenaards
ISSN
1660-7104
Date de publication
08/2016
Numéro
263
Langue
français
Nombre de pages
82
Notes
Collection Raisons de santé ; 263
Résumé
Le droit de protection de l’adulte, entré en vigueur au 1er janvier 2013, permet à toute personne de faire part à l’avance de ses volontés en cas d’incapacité de discernement. Cette loi met à disposition trois instruments qui sont les directives anticipées (décisions relatives aux traitements médicaux), la désignation d’un représentant thérapeutique (représentation dans le domaine médical) et le mandat pour cause d’inaptitude (assistance personnelle, gestion du patrimoine, représentation juridique). En l’absence de documents, le Code civil suisse (CCS) précise aussi qui sera habilité à représenter la personne incapable de discernement. En 2014, une enquête a été menée auprès de 1’701 Lausannois âgés de 71 à 80 ans afin d'évaluer le niveau de connaissance des différentes dispositions dans cette population, ainsi que leur taux d’utilisation et la façon dont
elles étaient perçues.
Malgré une utilisation encore très faible, cette étude révèle un intérêt marqué de la population âgée vivant à domicile pour les dispositions du droit de protection de l’adulte. Elle indique également le besoin d’une communication par étapes auprès du public afin de susciter un processus de maturation qui semble nécessaire avant d’avoir recours à des dispositions formelles. Cette étude montre aussi que les médecins de famille devraient être sensibilisés à ces questions et soutenus dans leur rôle d’interlocuteurs privilégiés. Sur la base de ces résultats, des recommandations sont émises en fin de rapport (cf. 5 Discussion et conclusion).
Création de la notice
27/01/2017 11:39
Dernière modification de la notice
20/08/2019 13:34
Données d'usage