Démence callosale. trouble du comportement lors de myalinolyse centro- et extra-pontique

Details

Serval ID
serval:BIB_244A5B2E9E37
Type
Inproceedings: an article in a conference proceedings.
Publication sub-type
Abstract (Abstract): shot summary in a article that contain essentials elements presented during a scientific conference, lecture or from a poster.
Collection
Publications
Institution
Title
Démence callosale. trouble du comportement lors de myalinolyse centro- et extra-pontique
Title of the conference
Journée de neurologie de langue française
Author(s)
Ghika-Schmid F, Ghika J, Assal G, Bogousslavsky J
Address
Paris, 1-4 avril 1998
ISBN
0035-3787
ISSN-L
0035-3787
Publication state
Published
Issued date
1998
Volume
154
Series
Revue Neurologique
Pages
S96
Language
french
Abstract
Introduction et Objectif. Un tableau démentiel lors de syndrome de Marchiafava-Bignami ou de myélinolyse centro-pontique est signalé. Le but de nos observations est d'en mieux définir les caractéristiques comportementales. Patients et Résultats. Nous avons étudié l'atteinte neuropsychologique et comportementale d'un homme de 57 ans souffrant d'un syndrome de Marchiafava-Bignami et d'une femme de 44 ans avec une myélinolyse centro- et extrapontique. Nous pouvons ainsi définir un tableau clinique que nous appelons démence callosale, caractérisé par : 1) une atteinte fronto-limbique avec une tendance à de fréquentes interjections grossières, des comportements répétitifs à connotation asociale, et l'alternance d'un manque d'incitation avec des périodes d'agitation; 2) certains éléments d'un syndrome de Balint (participation calleuse postérieure), dont un aspect pseudo-halluciné avec errance du regard ; 3) des signes de dysconnexion interhémisphérique et 4) des éléments suggérant une atteinte de la substance blanche, tels un faciès figé et une voix monotone. Conclusions. L'identification précoce d'une démence callosale apporte un indice précieux au diagnostic de myélinolyse centro- et extrapontique, en motivant la recherche clinique d'une dysconnexion interhémisphérique et la pratique d'une IRM cérébrale. La confirmation rapide d'une telle affection, parfois létale, permet la prise immédiate des mesures thérapeutiques indispensables (abstinence, correction électrolytique et carentielle).
Create date
11/12/2013 22:43
Last modification date
20/08/2019 13:02
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