2024-03-29T13:37:18Z
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2024-03-23T02:27:33Z
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Absence de modification du profil glycémique de patients diabétiques après une infiltration de 80 mg de méthylprednisolone par voie épidurale contrairement à la voie intra-articulaire : O.19
Zufferey
P.
author
Viseur
B.
author
Bulliard
C.
author
inproceedings
abstract
2009
Paris, La Défense, 29 novembre-2 décembre 2009
22e Congrès de la Société Française de Rhumatologie
1768-3130[electronic]
Revue du Rhumatisme
conference publication
76
989
fre
60_published
peer-reviewed
Introduction.- Plusieurs études ont démontré que chez les patients diabétiques le profil glycémique était significativement perturbé dans les jours qui suivent une injection intra-articulaire de méthylprednisolone. Par contre, il n'y que très peu de littérature sur l'effet des infiltrations épidurales chez les diabétiques alors que la crainte d'une décompensation est souvent dans la pratique la cause du renoncement à de telles infiltrations. Le but de cette étude est de comparer chez 10 patients diabétiques l'évolution du profil glycémique avant et après infiltrations épidurales ou intra- articulaires de 80 mg de méthylprednisolone. Patients et méthodes.- Chez les 10 patients, le diabète est stable depuis plusieurs jours avant les infiltrations. Aucune modification du traitement n'est instaurée dans les jours qui précèdent et qui suivent les infiltrations. Les taux sanguins sont mesurés à l'aide d'un appareillage permettant le dosage en continu de la glycémie (CGMS de Medtronic) pendant 72 h (24 h avant et 48 h après le geste). Les infiltrations épidurales sont effectuées par le hiatus sacré sous contrôle fluoroscopique. Les infiltrations intra-articulaires sont pratiquées selon les repaires cliniques habituels, pour 3 patients dans le genou et le 4e dans l'épaule. Résultats.- Chez les patients ayant bénéficié d'une infiltration épidurale, nous observons aucune modification du profil glycémique (changement moyen du taux de : +0,2 mmol à j1 et −0,5 mmol à j2). Par contre, les patients ayant eu une infiltration intra-articulaire voient leur profil significativement perturbé (changement du taux moyen : de +1,8 mmol à j1 et +2,9 mmol à j2). Conclusion.- L'absence d'élévation de la glycémie après une infiltration épidurale suggère que la méthylprednisolone demeure essentiellement au lieu d'injection et que le produit ne diffuse que peu au reste du corps contrairement aux injections intra-articulaires. Ce geste n'est donc pas contre-indiqué chez les diabétiques.