Bien que la prévalence en Suisse de l'infection par le virus de l'hépatite B soit basse, il est essentiel sur le plan de la santé publique que les vaccins actuellement disponibles, qui sont sûrs et efficaces, ne soient pas proposés seulement aux personnes à haut risque d'infection, mais également aux jeunes adolescents (11-15 ans). L'immunogénicité de ces vaccins étant imparfaite, les mauvais et les non-répondeurs, qui représentent 5% des vaccinés, doivent être détectés et revaccinés. Cet article résume la littérature traitant de la protection à long terme conférée par le vaccin anti-hépatite B tant chez les répondeurs que chez les non-répondeurs et survole le problème des mutants échappant à la vacination.