Les indications de la transplantation hépatique ont été élargies au cours de cette dernière décennie devant les résultats de la méthode offrant une survie de qualité à long terme à environ 80-90% des adultes et enfants transplantés. Des malades souffrant d'une maladie bénigne mais débilitante ont été acceptés sur la liste d'attente. La cirrhose post-hépatitique C est devenue l'indication la plus fréquente bien que la récidive virale sur le greffon soit quasi constante. Celle-ci est devenue plus rare après transplantation pour virus B grâce aux traitements antiviraux combinés. Devant cet élargissement des indications et l'augmentation de l'écart entre les greffons disponibles et les receveurs, des solutions techniques associées à l'utilisation de greffons marginaux ont été proposées. Cependant la mobilisation en faveur du don d'organes et son acceptation par le public et le milieu médical restent le facteur primordial permettant la survie de malades auparavant condamnés.