L’imagerie mentale comme thérapie de l’addiction

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State: Public
Version: After imprimatur
Serval ID
serval:BIB_0F0D8719BBFB
Type
A Master's thesis.
Publication sub-type
Master (thesis) (master)
Collection
Publications
Institution
Title
L’imagerie mentale comme thérapie de l’addiction
Author(s)
AMINIAN E.
Director(s)
BESSON J.
Codirector(s)
GRIVEL J.
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Publication state
Accepted
Issued date
2016
Language
french
Number of pages
22
Abstract
Objectif
Ce travail est une étude préliminaire de l'utilisation de l'imagerie mentale dans la possibilité d'effacer ou de modifier un souvenir en mémoire à long terme de manière non-pharmacologique. L'addiction étant une pathologie de l'apprentissage et de la mémoire, il est pertinent de s'intéresser à comment effacer, réduire ou modifier ces souvenirs. L’imagerie mentale pourrait ainsi devenir une modalité de traitement des troubles addictifs.
Méthode
Le groupe étudié est composé de 30 personnes. S’agissant d’une étude préliminaire, il n’y a aucun critère de sélection.
L’expérience est basée sur la présentation initiale de 30 images (phase d’encodage) puis sur la capacité de distinguer les images déjà vues de nouvelles images (phase de rappel). L’exercice sera fait à 3 reprises avec des autres images, avec à chaque fois une condition différente lors de la phase d’encodage (Condition 1: interférence; Condition 2: imagerie mentale de renforcement; Condition 3: imagerie mentale d’effacement).
Il est attendu que l’imagerie mentale de renforcement diminue le nombre d’erreurs par rapport à la condition d’interférence, tandis que l’imagerie mentale d’effacement augmente ou maintienne le même nombre d’erreurs par rapport à la condition d’interférence.
Résultats
Nos résultats montrent que dans la condition de renforcement, l’imagerie mentale a permis de faire moins d’erreurs que dans la condition d’interférence. Cependant, aucune différence significative n’a pu être mise en évidence entre la condition d’imagerie mentale de renforcement et d’effacement. L’imagerie mentale d’effacement a donc le même effet que l’imagerie mentale de renforcement dans notre expérience. Ainsi, le protocole utilisé permet uniquement de montrer la possibilité d’utiliser l’imagerie mentale dans le but de renforcer des souvenirs mais pas de les effacer.
Conclusion
Les sujets nécessitent un certain entrainement à l’utilisation de l’imagerie mentale afin d’évaluer la validité de cette technique. De plus, l’imagerie mentale pourrait avoir une influence différente si elle est utilisée durant la consolidation versus la reconsolidation d’un souvenir.
L’imagerie mentale a l’avantage d’être un traitement non-invasif, sans effets secondaires et peu coûteux, rendant son utilisation clinique appréciable. Cependant, la faible adhérence des patients risque d’être un frein à cette approche.
Keywords
addiction, memory, mental imagery, reconsolidation
Create date
06/09/2017 10:47
Last modification date
20/08/2019 13:35
Usage data