Troubles bipolaires et troubles schizo- affectifs en début de maladie : une distinction diagnostique utile ?

Détails

Ressource 1 Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_F69DFF4954CB
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Troubles bipolaires et troubles schizo- affectifs en début de maladie : une distinction diagnostique utile ?
Auteur⸱e⸱s
PAQUIER L.
Directeur⸱rice⸱s
CONUS P.
Codirecteur⸱rice⸱s
GOLAY P.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2023
Langue
français
Nombre de pages
22
Résumé
Introduction
Les classifications psychiatriques actuelles proposent le diagnostic de trouble bipolaire et le diagnostic de trouble schizo-affectif. Bien qu’ayant beaucoup de caractéristiques communes, ces deux troubles se distinguent par la persistance durable ou non de symptômes psychotiques après rémission des symptômes maniaques. Certains auteurs remettent cependant en question la validité du diagnostic de troubles schizo-affectif. L’objectif de la présente étude est, par conséquent, de comparer les caractéristiques prémorbides et l’évolution sur 3 ans de patients ayant un diagnostic de trouble bipolaire ou un diagnostic de trouble schizo-affectif dans une cohorte de patients présentant une psychose débutante.
Méthodologie
Le programme TIPP propose des soins sur 3 ans aux patients âgés de 18 à 35 ans qui présentent un premier épisode de psychose. Les patients sont évalués à leur entrée dans le programme puis après 3 mois, après 6 mois et chaque 6 mois tout au long du suivi. Les données disponibles permettent de comparer les patients sur la base de caractéristiques pré- morbides et sur leur profil d’évolution sur 3 ans. Nous comparerons donc, sur la base des données de ce programme, 76 patients issus de ces deux groupes.
Résultats
Les résultats de cette étude montrent de nombreuses différences entre ces deux groupes diagnostiques. Tout d’abord en ce qui concerne les données sociodémographiques, ils se distinguent par leur niveau d’éducation, leur activité professionnelle, leurs abus de substances au cours du traitement ainsi que leur score aux échelles GAF et SOFAS. Ensuite, en comparant les outcomes des deux groupes, nous observons des différences concernant leur nombre d’admissions durant le programme, leur prise en charge après le programme, leur rémission symptomatique ainsi que leur rémission fonctionnelle. Finalement, les deux groupes différèrent également sur leur symptomatologie dépressive et négative ainsi que sur leur niveau de fonctionnement tout au long du suivi, évalué par les échelles GAF et SOFAS.
Conclusion
Bien que ces patients présentent plusieurs caractéristiques communes, ils se différencient sur de nombreuses caractéristiques prémorbides ainsi que sur leur symptomatologie et leur évolution, ce qui justifie la distinction de ces deux diagnostics. En effet cette distinction a une utilité clinique, le pronostic ainsi que les besoins, tant au niveau du suivi de la symptomatologie que de l’adaptation du traitement, de ces deux profils diagnostiques étant différents.
Mots-clé
Trouble schizo-affectif, trouble bipolaire, intervention précoce, facteurs prémorbides, outcomes
Création de la notice
13/08/2024 12:09
Dernière modification de la notice
14/08/2024 6:18
Données d'usage