Mesures de prévention et de dépistage disponibles en Suisse pour les professionnels avec un niveau de risque d'exposition élevé à l'Echinococcus multilocularis

Détails

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Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_F5B9F15B44FB
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Mesures de prévention et de dépistage disponibles en Suisse pour les professionnels avec un niveau de risque d'exposition élevé à l'Echinococcus multilocularis
Auteur⸱e⸱s
PAJAZITAJ F.
Directeur⸱rice⸱s
FAVRAT B.
Codirecteur⸱rice⸱s
REGAMEY F.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2019
Langue
français
Nombre de pages
34
Résumé
Suite à l’éradication de la rage(1) et au développement des banlieues européennes(2), une
prolifération de renards roux (Vulpes Vulpes) a été remarquée dans les milieux urbains au
cours des trente dernières années avec une répartition davantage marquée aux périphéries
des villes(2). Ces lieux, parsemés d’espaces verts naturels ou non, constituent des zones de
nourrissage et de refuge pour le renard, tout comme les structures artificielles abandonnées
telles que les entrepôts ou les friches industrielles(2).
En Suisse, l’urbanisation des renards a été mise en évidence principalement à Genève et à
Zürich(3). Les statistiques suisses de chasse suggèrent également que la population de renards
a quadruplé entre 1980-1995 et que depuis, elle persiste aux niveaux les plus élevés(3).
Les renards se sont bien adaptés à la vie en ville. En effet, ils utilisent des habitats spécifiques
tels que les jardins familiaux et les zones résidentielles pendant la nuit et les lieux de repos
pendant le jour(3). Pour ce qui est de leur nourriture, différentes études montrent
l’importance des ressources anthropogénique dans leur alimentation(4)(5). D’ailleurs, une
étude menée à Zürich, met en évidence que la moitié du contenu gastrique des renards
urbains est d’origine anthropogénique, et que l’approvisionnement global des ménages, des
jardins familiaux et des zones publiques est suffisant pour nourrir un plus grand nombre de
renards que ceux déjà présents(6).
La présence de renards en milieu urbain, proche des hommes et de leurs animaux de
compagnie n’est pas sans conséquences, puisqu’elle induit un risque potentiellement accru
de transmission de certaines zoonoses, en particulier l’échinococcose alvéolaire(7,8).
Cette maladie est provoquée par le ténia Echinococcus multilocularis, à son stade larvaire
(métacestode). Le cycle de vie de ce parasite comprend les carnivores comme hôtes définitifs
et plusieurs espèces de petits mammifères comme hôtes intermédiaires. L’homme n’est qu’un
hôte accidentel.
Mots-clé
registre, risque, professionnel, échinococcose, alvéolaire
Création de la notice
03/09/2020 16:39
Dernière modification de la notice
18/04/2023 6:54
Données d'usage