EXCHANGE RATE DYNAMICS AND UNCONVENTIONAL MONETARY POLICY

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ID Serval
serval:BIB_F387ECBD741F
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
EXCHANGE RATE DYNAMICS AND UNCONVENTIONAL MONETARY POLICY
Auteur⸱e⸱s
Leutert Jessica
Directeur⸱rice⸱s
Bacchetta  Philippe
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté des hautes études commerciales
Adresse
Faculté des hautes études commerciales (HEC)
Université de Lausanne
CH-1015 Lausanne
SUISSE

Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2017
Langue
anglais
Résumé
Dans le premier chapitre, j'estime la prime de sécurité du franc suisse, c'est à dire la compensation demandée par les investisseurs pour la vente du franc suisse contre un panier de monnaies étrangères. La méthode d'estimation à variables instrumentales en trois étapes proposée par Maggiori (2013) donne des résultats irréalistes et n'est, par conséquent, pas applicable au franc suisse. Après une petite modification, les résultats deviennent plus réalistes et plus proches de ceux obtenus en utilisant l'approche du GARCH : La prime de sécurité du franc suisse se monte ainsi à 10% pendant les périodes de crise.
Dans le deuxième chapitre , nous développons un modèle simple à deux pays contenant des frictions dans le secteur bancaire. Nous étudions trois sources externes d'appréciation: des frictions financières dans le marché d'investissement étranger, des frictions financières dans le marché international des crédits et des entrées de capitaux. Dans les deux derniers cas, des interventions de la banque centrale sur le marché des changes peuvent en annuler les effets. Sous certaines conditions, des achats des titres émis par des entreprises ("crédit easing") peuvent également atteindre cet objectif. Cependant, ces deux politiques n'engendrent probablement pas les mêmes coûts.
Dans le troisième chapitre , nous analysons l'efficacité des politiques de la BNS contre l'appréciation du franc suisse avant l'introduction du taux plancher. Nous appliquons la « synthetic control approach » qui consiste à calculer un taux de change EUR/CHF artificiel, basé sur d'autres taux de changes et des actifs sûrs qui ne sont pas affectés par les interventions de la BNS. En comparant le taux de change EUR/CHF effectif après l'intervention à son équivalent synthétique, nous trouvons que les interventions de mars 2009 et août 2011 étaient efficaces, alors que celles de printemps 2010 ne l'étaient pas.
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In the first chapter, I estimate the Swiss franc safety premium, defined as the compensation that investors require when they sell the presumably safe Swiss franc and in turn invest in a basket of foreign currencies. The three-step instrumental variable approach suggested by Maggiori (2013) yields unrealistic results and therefore does not work for Swiss franc. After some slight modification in the methodology, however, the results become more realistic and closer to those obtained when applying a GARCH approach. I find that the CHF safety premium is around 10% during crisis episodes.
In the second chapter , we develop a simple two-country model with frictions in the banking sector. We identify three external sources of appréciation pressure: Financial frictions in the foreign investment market, financial frictions in the international crédit market as well as capital inflows. In the two latter cases, foreign exchange interventions by the central bank can reverse the exchange rate movements. Under certain conditions, central bank purchases of bonds issued by firms ("crédit easing") can achieve this goal as well. The two policies, however, are likely to differ in their costs.
In the third chapter , we analyse whether the SNB's policy measures to counter the appréciation of the Swiss franc before the introduction of the EUR/CHF lower bound were effective. We apply the so-called synthetic control approach which consists of building an artificial EUR/CHF exchange rate out of other exchange rates and safe assets that were not affected by the SNB's policy interventions. By comparing the actual EUR/CHF exchange rate after the intervention to its synthetic counterpart, we find that the March 2009 and August 2011 interventions were effective, while the spring 2010 interventions were not.

Création de la notice
10/03/2017 14:33
Dernière modification de la notice
20/08/2019 16:20
Données d'usage