Étude de la variabilité phénotypique du syndrome des ovaires polykystiques chez les patientes suivies au CHUV

Détails

Ressource 1 Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_F37D157CB118
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Étude de la variabilité phénotypique du syndrome des ovaires polykystiques chez les patientes suivies au CHUV
Auteur⸱e⸱s
SANDMEIER M.
Directeur⸱rice⸱s
PITTELOUD N.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2019
Langue
français
Nombre de pages
28
Résumé
Introduction : 6-8% des femmes en âge de procréer sont atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), un syndrome hétérogène pour lequel, à ce jour, aucune définition universelle n’a été établie. Le syndrome métabolique ainsi qu’une infertilité relative sont les principales conséquences de ce syndrome.
Objectifs : Décrire la variabilité des profils cliniques et biologiques des patientes suivies pour un SOPK dans le Service EDM du CHUV et, par la suite, élaborer un document d’informations plus personnalisé pour ces mêmes patientes.
Méthode : Étude rétrospective incluant 66 patientes atteintes du SOPK et suivies par l’EDM. Les données sont extraites des logiciels Soarian et Archimed.
Résultats : Les 66 patientes ont un BMI moyen de 30,3 kg/m2 et la courbe est bimodale. 51,1% ont un BMI supérieur à 30 kg/m2 et 15% ont un BMI supérieur à 40 kg/m2. 52% ont des valeurs de testostérone > 1,5 nmol/l. Le ratio LH/FSH est supérieur à 1,0 chez 76,1% des patientes. Le taux d’AMH moyen est de 61,4 pmol/l et 60% des patientes ont un taux d’AMH supérieur à 35 pmol/l. 2,1% des patientes ont une hémoglobine glyquée supérieure à 6,5%. 8,3% des patientes ont une hémoglobine glyquée située entre 5,7 et 6,4%.
Nous avons séparé la cohorte en deux groupes selon le BMI (< et  27 kg/m2). En comparant les groupes, les valeurs d’indice HOMA sont significativement différentes, respectivement 2,2 et 5,9. 3 patientes ont un BMI inférieur à 18 kg/m2 et ont des valeurs de LH parlant pour une aménorrhée hypothalamique. Les valeurs d’AMH sont respectivement de 75 et 55 pmol/l.
Discussion : Ce qui est intéressant est la différence des moyennes des valeurs d’AMH dans les deux groupes quoique non significative, ce sont des valeurs largement supérieures à 35 pmol/L, cette valeur étant considérée par certains auteurs comme un cut-off pour le diagnostic de SOPK en association avec des valeurs de testostérone élevées. Il serait intéressant de comparer ces deux groupes sur leur fertilité. En comparant les deux groupes sur leur hyperandrogénisme, on remarque deux choses paradoxales. Tout d’abord, l’hyperandrogénisme clinique est plus importante dans le groupe de femmes minces, ce qui pourrait soutenir l’hypothèse que les femmes minces sont plutôt hyperandrogéniques lorsque les femmes obèses ont plutôt une tendance à l’insulinorésistance. En revanche, on remarque que les signes cliniques d’hyperandrogénisme pris indépendamment sont significativement plus importants dans le groupe obèse, ce qui pourrait, ici, soutenir l’hypothèse que les femmes minces ont plutôt un phénotype de SOPK sans hyperandrogénisme, c’est-à-dire un profil oligo- aménorrhée et morphologie polykystiques des ovaires avec une aménorrhée hypothalamique.
Mots-clé
PCOS, metabolic syndrome, infertility
Création de la notice
07/09/2020 14:40
Dernière modification de la notice
09/02/2021 7:26
Données d'usage