Pain management policies and reported practices in Swiss emergency departments: a national survey

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Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_ECFE0188B5D0
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Pain management policies and reported practices in Swiss emergency departments: a national survey
Auteur⸱e⸱s
BOURGEOIS Marta
Directeur⸱rice⸱s
Hügli Olivier William
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2020
Langue
anglais
Résumé
La douleur est la principale plainte qui amène les patients à consulter le service d’urgences. Malgré sa haute prévalence, nombreuses études montrent une prise en charge insuffisante de la douleur ou oligoanalgésie.
Dans notre pays, une enquête nationale de 1997 reflète cette prise en charge insuffisante de la douleur. Une échelle validée pour quantifier l’intensité de la douleur n’était utilisée que dans 14% des centres, un protocole d’antalgie que dans < 5% des centres. Uniquement 1,1 % avait un protocole médico-délégué aux infirmiers. Seuls 68% des centres utilisaient de la morphine pour des douleurs sévères.
Depuis 1997 le contexte des services d’urgence s’est considérablement développé et aucune nouvelle étude n’a été menée. En Suisse, la médecine d’urgence est devenue une sous-spécialité en 2009. De nombreuses publications signalent l’importance des protocoles d’antalgie médicaux et des protocoles médicaux-délégués aux infirmières dans la prise en charge de la douleur. Le traitement de la douleur est devenu un droit humain et un indicateur de qualité du système de santé.
L’objectif de notre étude a été d’évaluer l’impact du développement de la médecine d’urgence sur les différents aspects de la prise en charge de la douleur adulte et pédiatrique, ainsi que de déterminer si des améliorations sont nécessaires.
Il s’agit d’une enquête nationale menée auprès de tous les centres d’urgences hospitaliers entre 2014 et 2016, portant sur l’état des services des urgences en 2013.
Nous observons une amélioration significative de la prise en charge de la douleur dans les services d’urgence au cours des 20 dernières années. L’utilisation d’une échelle pour l’évaluation de la douleur s’est généralisée ; la disponibilité d’un protocole d’antalgie médical et infirmier a augmenté de 75% et 71% respectivement. Les opioïdes sont autorisés dans la majorité des protocoles infirmiers.
Si les résultats sont globalement très favorables, il y a encore de la place pour de l’amélioration notamment dans les protocoles de prise en charge de la douleur pédiatrique ainsi que les protocoles d’analgésie-sédation. Seulement la moitié des centres disposent d’un protocole d’analgésie-sédation pour les médecins et un tiers des centres pour le protocole infirmier.
De futures études sont nécessaires pour vérifier que la présence de ces outils de documentation et traitement puissent se traduire par une antalgie efficace auprès du patient.
Création de la notice
09/06/2020 11:58
Dernière modification de la notice
22/07/2020 7:10
Données d'usage