Chirurgie robotique dans le canton de Vaud : experience initiale et résultats à court-terme

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Etat: Public
Version: Après imprimatur
ID Serval
serval:BIB_E7DF2F09EF92
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Chirurgie robotique dans le canton de Vaud : experience initiale et résultats à court-terme
Auteur⸱e⸱s
DEGOTT J.
Directeur⸱rice⸱s
HAHNLOSER D.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2015
Langue
français
Nombre de pages
19
Résumé
Abstract
Problématique : En avril 2012, le premier centre de chirurgie robotique vaudois naît d'une collaboration privé-publique inédite entre le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) et la Clinique privée Lausannoise de La Source. Le robot acquis est le da Vinci SI® (1). S'il est vrai que l'utilité et l'efficacité de la chirurgie robotique par rapport aux approches chirurgicales classiques sont discutées, des études récentes démontrent la sécurité et la non- infériorité de la chirurgie robotique (3-7). Il est important, après plus de 2 ans de recul, de dresser un premier bilan de l'utilisation du premier robot du canton de Vaud.
Objectif : Analyser de manière rétrospective l'utilisation du robot en chirurgie dans le canton de Vaud par le biais de l'étude des données peropératoires et postopératoires à court-terme dans plusieurs spécialités.
Méthodologie :
• Création d'une base de donnée structurée portant sur les 658 premiers cas opérés à l'aide du robot da Vinci Si® installé à la clinique de La Source (30 mois d'utilisation).
• Classification des complications postopératoires de I à V selon Dindo et Clavien (16).
• Analyse rétrospective des données peropératoire et postopératoire à l'aide du
logiciel de statistiques SPSS (SPSS Inc., Chicago, USA).
• Revue de la littérature et corrélation des résultats.
Résultats : Peropératoire : sur les 658 interventions robotisées, 23 (3.5%) ont dû être converties soit en laparoscopie classique (5 cas) soit en laparotomie (18 cas). 4 conversions découlent d'un problème robotique. Chez 13 patients (2%), une lésion tissulaire est survenue en peropératoire, dont 11 (85%) ont pu être réparées en gardant l'interface robotique. La mortalité peropératoire est nulle. Postopératoire: les complications postopératoires varient selon la typologie des opérations. La plupart sont des complications mineures et la mortalité liée à l'acte chirurgical à 1 mois est nulle pour les patients du CHUV. Apprentissage : en analysant une série de 84 bypass gastriques + cholécystectomies, nous notons une réduction initiale du temps opératoire total et de docking1 puis une stabilisation entre le 15ème et le 20ème cas liée au gain d'expérience. Il existe une diminution significative des temps opératoires pour les bypass gastriques et les hystérectomies. Pour les prostatectomies (n=120), on observe une réduction significative des complications durant l'hospitalisation de grade II et IIIb par gain d'expérience. Rapport de cas : les résultats peropératoires d'opérations oncologiques complexes comme les gastrectomies totales ou les Whipple ne sont pas satisfaisants.
Conclusion : L'utilisation du robot en chirurgie dans le canton de Vaud est sûre avec des résultats comparables à ceux de la littérature. Le gain d'expérience est réel après environ 20 cas et encourage le développement de son utilisation. La collecte systématique des données et leur analyse sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Mots-clé
da Vinci, robotic-assisted surgery, short-term outcomes, robotic
Création de la notice
01/09/2016 9:33
Dernière modification de la notice
20/08/2019 17:10
Données d'usage