A priori, l’espace public du café, creuset social et intellectuel durant la période des Lumières françaises, semble peu présent dans les fictions composées à la même époque : la tradition littéraire a occulté la richesse de pratiques et de formes de narration autant écrites qu’orales. Le travail vise à démontrer que cet espace est pourtant bien représenté dans les fictions de la période d’Ancien Régime et à déterminer dans quelle mesure il est porteur d’une cohérence interne.