Cachez cet emprunt (scolaire) que je ne saurais voir. Pour une histoire connectée des républicanismes

Détails

Ressource 1Demande d'une copie Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Final published version
Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_DDDA7BCC8049
Type
Partie de livre
Sous-type
Chapitre: chapitre ou section
Collection
Publications
Institution
Titre
Cachez cet emprunt (scolaire) que je ne saurais voir. Pour une histoire connectée des républicanismes
Titre du livre
Demain, la République
Auteur⸱e⸱s
Fontaine Alexandre
Editeur
Le bord de l'eau
ISBN
9782356875501
Statut éditorial
Publié
Date de publication
15/02/2019
Peer-reviewed
Oui
Editeur⸱rice scientifique
Christin Olivier
Volume
2
Langue
français
Résumé
Très souvent recluse dans l’ombre du politique et du religieux, la pédagogie a pourtant joué un rôle décisif dans l’élaboration et la diffusion des républicanismes européens et plus particulièrement dans la consolidation de la Troisième République française. Or, il est intéressant de constater que les principaux acteurs de l’école de Ferry se sont réfugiés en Suisse sous le Second Empire, se fédérant autour du philosophe Edgar Quinet proscrit à Veytaux. Fascinés par les diverses structures et les pratiques pédagogiques de leur pays d’accueil, ces médiateurs proches des milieux libertaires se sont attelés à une série de transferts pédagogiques dans le dessein de relever la France et de renouer avec le projet de Condorcet et des hommes de 1792. Dans ce sens et selon le mot de Patrick Cabanel, il y a fort à penser que la Troisième République soit aussi née autour de la terrasse de Veytaux. Les républicanismes qui ont marqué l’Histoire et que l’on enferme souvent dans leur enveloppe nationale, géographique ou culturelle ne se seraient-ils pas plutôt façonnés au travers de multiples références étrangères ? L’idée mérite d’être étayée et il n’en demeure pas moins utile de réfléchir collectivement à une histoire connectée des républicanismes.
En prenant pour hypothèse que toute idéologie républicaine ne se construit pas en vase clos, cette contribution aura pour objectif d’explorer la présence des exilés et des pédagogues français en terres helvétiques en les considérant comme des vecteurs de transferts. Par ailleurs, il s’agira d’analyser les emprunts (scolaires) et surtout leur réinterprétation ou leur resémantisation parfois silencieuses et cachées qui nourrissent le postulat d’un « républicanisme transféré » .
Mots-clé
Histoire connectée, républicanisme, transferts culturels, exils, politique, métissages, educational transfer, Suisse, Ferdinand Buisson
Création de la notice
02/11/2017 0:19
Dernière modification de la notice
28/07/2020 6:21
Données d'usage