Blood samples drawn for culture as a surrogate marker for case-mix adjustment of hospital antibiotic use

Détails

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Etat: Public
Version: Après imprimatur
ID Serval
serval:BIB_CF46397224DD
Type
Thèse: thèse de doctorat.
Collection
Publications
Institution
Titre
Blood samples drawn for culture as a surrogate marker for case-mix adjustment of hospital antibiotic use
Auteur⸱e⸱s
Lamoth F.
Directeur⸱rice⸱s
Zanetti G.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2007
Langue
français
Nombre de pages
3
Notes
REROID:R004646072
Résumé
Résumé de l'étude
La surveillance de la prescription des antibiotiques en milieu hospitalier est une des mesures recommandées pour prévenir l'émergence de bactéries résistantes. La consommation d'antibiotiques est généralement exprimée en termes de DDD (defined daily dose) rapporté au taux d'occupation (jours patients). Cette mesure ne tient cependant pas compte de la variation de la casuistique d'un service au cours du temps. La consommation d'antibiotiques est influencée par l'incidence des infections, qui peut être saisonnière ou varier selon les circonstances épidémiologiques, ainsi que par les habitudes des médecins en termes de prescription. Une échelle de mesure adaptée à ces paramètres est donc capitale pour rendre compte de la consommation d'antibiotiques au sein d'un service et identifier de possibles dérivations dans les habitudes de prescriptions.
Nous avons émis l'hypothèse que le nombre de demandes d'hémocultures pouvait servir d'indicateur de la charge infectieuse d'un service. Une analyse préliminaire a permis d'établir une bonne relation entre ce paramètre et l'incidence d'événements infectieux en comparaison à d'autres paramètres testés (nombre de prélèvements microbiologiques provenant de sites stériles ou nombre total de prélèvements microbiologiques).
Sur la base de cette hypothèse, nous avons analysé la consommation d'antibiotiques d'une unité de médecine générale (Service de Médecine Interne du CHUV) sur seize trimestres consécutifs en comparant deux échelles de mesures : la méthode standard en DDD par jours patients et une échelle ajustée à la charge infectieuse (DDD par nombre de demandes d'hémocultures). L'échelle ajustée aux hémocultures a permis d'identifier trois trimestres avec une consommation anormalement élevée qui n'avaient pas été classés comme tels par l'échelle standard (consommation dans les normes en DDD par jours patients). Une analyse détaillée d'un de ces trimestres a confirmé une incidence d'infections moins élevée en comparaison à un trimestre de référence (proche de la norme selon les deux échelles), alors que la corrélation entre infections et demandes d'hémocultures était similaire pour les deux périodes. De même, l'échelle ajustée ä la charge infectieuse a démontré une consommation dans la norme pour un trimestre avec une consommation en apparence trop élevée selon l'échelle standard en raison d'une incidence d'infections plus élevée pour cette période.
Cette étude a donc permis une identification plus performante et plus précise de périodes avec des dérivations dans la pratique de la prescription des antibiotiques en utilisant une échelle de mesure ajustée à la charge infectieuse d'un service au cours du temps. Nous avons démontré que le nombre d'hémocultures prélevées était un indicateur stable de la charge infectieuse dans un service de médecine générale. Ceci ne permet cependant pas de généraliser l'usage de cet indicateur pour tous les types de service. La pratique des hémocultures peut, en effet, varier d'une unité à l'autre, ou entres différentes institutions. ll convient donc de tester la validité de ce paramètre dans un service avant de l'appliquer.
Création de la notice
14/06/2010 9:43
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:49
Données d'usage