Etude rétrospective des effets secondaires des immunothérapies oncologiques sur les systèmes endocriniens
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ID Serval
serval:BIB_CF31BAE8EA59
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Etude rétrospective des effets secondaires des immunothérapies oncologiques sur les systèmes endocriniens
Directeur⸱rice⸱s
SYKIOTIS G.
Codirecteur⸱rice⸱s
MICHIELIN O.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2018
Langue
français
Nombre de pages
25
Résumé
Plusieurs molécules d’immunothérapie ont été approuvées pour le traitement d’un nombre
croissant de maladies oncologiques. Malgré leur bonne efficacité, ces différentes molécules
induisent des toxicités dans différents organes, dont ceux du système endocrinien, avec un
risque parfois vital pour le patient. Cette étude s’est intéressée à définir les caractéristiques de
ces effets indésirables au niveau endocrinien, dans le but de dépister et de prendre en charge
précocement les patients qui développent ces toxicités. Au total, les données de 276 patients
traités par une immunothérapie oncologique au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois
(CHUV) ont été analysées. Il en revient que les mélanomes, l’Ipilimumab et les combothérapies
sont associés à un développement accru de toxicités endocriniennes, se présentant
majoritairement sous la forme de thyroïdites et d’hypophysites. Ces effets indésirables ont un
profil d’apparition réparti dans le temps et se développent principalement lors de l’administration
de certaines molécules spécifiques d’immunothérapie. Les présentations cliniques
sont souvent peu spécifiques, voire absentes ; le diagnostic est alors souvent posé sur la base
des valeurs de laboratoire ou des examens d’imagerie. Ces bilans sont essentiels et doivent
être effectués régulièrement au cours du suivi, notamment avant chaque injection du
traitement. Les déficits hormonaux persistent le plus souvent malgré la résolution des toxicités
et nécessitent des traitements substitutifs à dose de remplacement. En dépit du développement
de ces effets secondaires, l’immunothérapie peut être poursuivie pour la plupart des
patients, mais une interruption transitoire du traitement peut être envisagée dans certains cas.
Par conséquent, la prise en charge des toxicités endocriniennes nécessite une bonne
collaboration entre les différents spécialistes impliqués ainsi qu’un suivi assidu et régulier des
valeurs biologiques.
croissant de maladies oncologiques. Malgré leur bonne efficacité, ces différentes molécules
induisent des toxicités dans différents organes, dont ceux du système endocrinien, avec un
risque parfois vital pour le patient. Cette étude s’est intéressée à définir les caractéristiques de
ces effets indésirables au niveau endocrinien, dans le but de dépister et de prendre en charge
précocement les patients qui développent ces toxicités. Au total, les données de 276 patients
traités par une immunothérapie oncologique au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois
(CHUV) ont été analysées. Il en revient que les mélanomes, l’Ipilimumab et les combothérapies
sont associés à un développement accru de toxicités endocriniennes, se présentant
majoritairement sous la forme de thyroïdites et d’hypophysites. Ces effets indésirables ont un
profil d’apparition réparti dans le temps et se développent principalement lors de l’administration
de certaines molécules spécifiques d’immunothérapie. Les présentations cliniques
sont souvent peu spécifiques, voire absentes ; le diagnostic est alors souvent posé sur la base
des valeurs de laboratoire ou des examens d’imagerie. Ces bilans sont essentiels et doivent
être effectués régulièrement au cours du suivi, notamment avant chaque injection du
traitement. Les déficits hormonaux persistent le plus souvent malgré la résolution des toxicités
et nécessitent des traitements substitutifs à dose de remplacement. En dépit du développement
de ces effets secondaires, l’immunothérapie peut être poursuivie pour la plupart des
patients, mais une interruption transitoire du traitement peut être envisagée dans certains cas.
Par conséquent, la prise en charge des toxicités endocriniennes nécessite une bonne
collaboration entre les différents spécialistes impliqués ainsi qu’un suivi assidu et régulier des
valeurs biologiques.
Mots-clé
Immunothérapie, Toxicités endocriniennes, Hypophysite, Thyroïdite
Création de la notice
03/09/2019 10:26
Dernière modification de la notice
08/09/2020 6:10