Stratégies d'analyse de substances et méthodes interdites dans la pratique du sport : défis actuels et tendances futures
Détails
ID Serval
serval:BIB_CF130D9CCBEA
Type
Actes de conférence (partie): contribution originale à la littérature scientifique, publiée à l'occasion de conférences scientifiques, dans un ouvrage de compte-rendu (proceedings), ou dans l'édition spéciale d'un journal reconnu (conference proceedings).
Sous-type
Abstract (résumé de présentation): article court qui reprend les éléments essentiels présentés à l'occasion d'une conférence scientifique dans un poster ou lors d'une intervention orale.
Collection
Publications
Institution
Titre
Stratégies d'analyse de substances et méthodes interdites dans la pratique du sport : défis actuels et tendances futures
Titre de la conférence
Toxicologie Analytique et Clinique
Editeur
Elsevier BV
ISSN
2352-0078
Statut éditorial
Publié
Date de publication
06/2018
Volume
30
Numéro
2
Pages
S34
Langue
français
Résumé
Objectif
Présenter les stratégies analytiques courantes et futures qui sont employées dans les laboratoires antidopage pour la détection de substances et méthodes interdites dans le sport par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Méthodes
Une analyse antidopage d’échantillons biologiques (urine et sang) collectés en- et hors-compétition inclue l’identification, et dans quelques cas la quantification, des substances interdites présentes sur la liste des interdictions. Ceci se fait via une première étape de criblage suivi, le cas échéant, d’une analyse de confirmation des composés détectés (molécules parent et métabolites). Étant donné l’importante diversité des substances présentes sur cette liste (environ 300 composés, métabolites exclus), les laboratoires doivent utiliser de nombreuses techniques d’analyse directes telles que les dosages immunochimiques, les tests biologiques et les méthodes chromatographiques (LC et/ou GC) couplées à de la spectrométrie de masse (MS, MS/MS, HRMS). Ces méthodes doivent être rapides, fiables, automatisables, très sélectives et hautement sensibles, permettant d’analyser des substances avec des propriétés physico-chimiques diverses (poids moléculaire, polarité, propriétés acido-basiques, etc.) [1].
Résultats
Une préparation d’échantillon adéquate (dilute and shoot, LLE, SPE, etc.) combinée avec l’utilisation de nouveaux spectromètres de masse très rapides et à haute résolution couplés à la LC, GC et/ou SFC offrent de nouvelles perspectives pour le criblage et l’analyse confirmatoire [2]. Après une description des méthodes chromatographiques de routine, des solutions seront proposés pour faire face à la croissante diversité chimique des composés interdits, comme l’utilisation de colonnes HILIC pour l’analyse de composés polaires (p. ex. meldonium, AICAR) et l’analyse des métabolites « long-term » de certains stéroïdes anabolisants (p. ex stanozolol) par UHPLC-HRMS/MS. Des limites de détection de quelques pg/mL dans l’urine peuvent désormais être obtenues permettant d’allonger sensiblement les fenêtres de détection dans l’urine jusqu’à 20–30 jours. Finalement, l’analyse de peptides et protéines par LC-MS constitue aussi un domaine de recherche en plein expansion ces dernières années. Des applications intéressantes pour l’analyse de petits peptides sécrétagogues de l’hormone de croissance (GHRPs) par UHPLC-HRMS ainsi que des méthodes d’immuno-purification pour la détection d’insuline et analogues, IGF-1 et analogues et Synacthen seront aussi abordés.
Conclusion
Chaque année 300 000 contrôles antidopage sont réalisés dans le monde dont environ 1–2 % résultent positifs. L’utilisation de techniques analytiques performantes ainsi que le développement de nouvelles approches de détection constituent aujourd’hui des outils indispensables pour renforcer la lutte contre le dopage, menée conjointement par l’AMA, les organisations antidopage nationales et internationales et les laboratoires antidopage.
Présenter les stratégies analytiques courantes et futures qui sont employées dans les laboratoires antidopage pour la détection de substances et méthodes interdites dans le sport par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Méthodes
Une analyse antidopage d’échantillons biologiques (urine et sang) collectés en- et hors-compétition inclue l’identification, et dans quelques cas la quantification, des substances interdites présentes sur la liste des interdictions. Ceci se fait via une première étape de criblage suivi, le cas échéant, d’une analyse de confirmation des composés détectés (molécules parent et métabolites). Étant donné l’importante diversité des substances présentes sur cette liste (environ 300 composés, métabolites exclus), les laboratoires doivent utiliser de nombreuses techniques d’analyse directes telles que les dosages immunochimiques, les tests biologiques et les méthodes chromatographiques (LC et/ou GC) couplées à de la spectrométrie de masse (MS, MS/MS, HRMS). Ces méthodes doivent être rapides, fiables, automatisables, très sélectives et hautement sensibles, permettant d’analyser des substances avec des propriétés physico-chimiques diverses (poids moléculaire, polarité, propriétés acido-basiques, etc.) [1].
Résultats
Une préparation d’échantillon adéquate (dilute and shoot, LLE, SPE, etc.) combinée avec l’utilisation de nouveaux spectromètres de masse très rapides et à haute résolution couplés à la LC, GC et/ou SFC offrent de nouvelles perspectives pour le criblage et l’analyse confirmatoire [2]. Après une description des méthodes chromatographiques de routine, des solutions seront proposés pour faire face à la croissante diversité chimique des composés interdits, comme l’utilisation de colonnes HILIC pour l’analyse de composés polaires (p. ex. meldonium, AICAR) et l’analyse des métabolites « long-term » de certains stéroïdes anabolisants (p. ex stanozolol) par UHPLC-HRMS/MS. Des limites de détection de quelques pg/mL dans l’urine peuvent désormais être obtenues permettant d’allonger sensiblement les fenêtres de détection dans l’urine jusqu’à 20–30 jours. Finalement, l’analyse de peptides et protéines par LC-MS constitue aussi un domaine de recherche en plein expansion ces dernières années. Des applications intéressantes pour l’analyse de petits peptides sécrétagogues de l’hormone de croissance (GHRPs) par UHPLC-HRMS ainsi que des méthodes d’immuno-purification pour la détection d’insuline et analogues, IGF-1 et analogues et Synacthen seront aussi abordés.
Conclusion
Chaque année 300 000 contrôles antidopage sont réalisés dans le monde dont environ 1–2 % résultent positifs. L’utilisation de techniques analytiques performantes ainsi que le développement de nouvelles approches de détection constituent aujourd’hui des outils indispensables pour renforcer la lutte contre le dopage, menée conjointement par l’AMA, les organisations antidopage nationales et internationales et les laboratoires antidopage.
Création de la notice
15/06/2018 9:07
Dernière modification de la notice
20/08/2019 15:49