Comment reconnaître et prendre en charge une patiente victime de violence en gynécologie-obstétrique ?
Détails
Sous embargo indéterminé.
Accès restreint UNIL
Etat: Public
Version: Après imprimatur
Licence: Non spécifiée
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Etat: Public
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Licence: Non spécifiée
ID Serval
serval:BIB_C60606386D82
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Comment reconnaître et prendre en charge une patiente victime de violence en gynécologie-obstétrique ?
Directeur⸱rice⸱s
RENTERIA S.-C.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2021
Langue
français
Nombre de pages
61
Résumé
Introduction
La violence envers les femmes peut prendre diverses formes et s'exerce encore largement à travers le monde. À ce titre, elle a été reconnue comme une urgence de santé publique par de nombreuses organisations œuvrant à travers le monde, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (1). Les consultations ou hospitalisations gynécologiques et obstétricales sont des opportunités importantes pour détecter ces situations en libérant la parole des femmes concernées afin d'évaluer leur besoin d'aide, voire de les orienter dans le réseau. Au sein du Centre universitaire hospitalier vaudois, des formations ont été organisées entre 2008 et 2011 afin de permettre à tous les professionnel×le×s du Département de gynécologie-obstétrique et génétique médicale d'acquérir des connaissances et des compétences en matière de violence et d'améliorer ainsi la détection et la prise en charge des victimes. Ces formations avaient reçu un accueil favorable et entrainé une augmentation du nombre de femmes pouvant bénéficier de suivis adaptés. Dix ans plus tard, confronté à la nécessité de maintenir les compétences acquises au sein de la maternité et aux besoins continuels de mise à jour des connaissances en raison de l'évolution du réseau et de la demande des nouvelles générations de soignant×e×s, il parait pertinent de mettre sur pied une formation spécifique sous une nouvelle forme.
Objectifs
Suite à la pandémie du Sars-Cov2 et des restrictions qui en ont découlées, nous avons décidé d’ajuster les objectifs initiaux (qui étaient d’inviter des intervenant×e×s à donner un cours en présentiel, de trouver une date qui convienne à tout le monde et d’organiser la logistique nécessaire au déroulement d’une formation) et d’opter pour l’élaboration d’une esquisse de formation conçue non pour être donnée en présentiel, mais à distance et à suivre individuellement, sans contrainte horaire tout en prévoyant une évaluation basée sur trois questionnaires d’évaluation, l’un donné en préambule à la formation, le deuxième à la fin et le troisième à trois semaines d’intervalle.
A la place de fournir uniquement la base théorique au programme du cours et de l’organiser en invitant des intervenant×e×s à donner un enseignement comprenant des présentations et des ateliers interactifs, la situation inédite a nécessité bien plus que le simple étayage d’arguments pour le choix des objectifs d’enseignement sur la base de la littérature scientifique recherchée. Il a fallu compiler également les contenus théoriques et pratiques à enseigner. Pour assurer un ancrage de la formation dans la pratique, des rencontres ou entretiens avec les intervenant×e×s empeché×e×s d’intervenir en présentiel étaient en plus nécessaires. L’objectif est donc le développement de la formation sous la forme d’une première mouture d’une formation didactique virtuelle conçue pour être étudiée de manière autonome et être proposée d’être suivie à distance. L’adaptation du projet de master à la situation de pandémie a donc exigé de l’étudiante de prendre à la fois une place de chercheuse et de productrice de contenu didactique.
Méthodologie
Afin d’avoir une base théorique, une recherche ciblée de la littérature sur les violences envers les femmes, les populations vulnérables, l’effet de la pandémie Sars-Cov2, les implications des professionnel×le×s de la santé, l’intérêt et l’impact des formations et exploration de la situation actuelle au CHUV et du réseau régional sera effectuée. Ensuite, afin de pouvoir apporter des connaissance pratiques adaptées au réseau régional, plusieurs entretiens semi-directifs avec des intervenant×e×s du terrain seront menés pour aboutir, de concert avec la recherche de la littérature sur une définition des objectifs de la formation, avec une conceptualisation et approche pédagogique. Finalement, afin de pouvoir illustrer les principes de prise de charge, nous ferons un tournage vidéo d’entretiens entre une patiente simulée et une conseillère en santé sexuelle, pour en intégrer des passages dans une esquisse de formation avec possibilité d’évaluation.
Résultats
Les entretiens semi-directifs avec les intervenant×e×s du réseau interne au CHUV et du réseau romand externe associés aux données de la littérature ont permis de conceptualiser une nouvelle formation, de développer son contenu et de créer ainsi une esquisse de formation qui pourra être proposée à distance, illustrée par des entretiens vidéos entre une patiente simulée et une conseillère en santé sexuelle. Le public cible étant, dans un premier temps, les professionnel×le×s de la santé travaillant dans les services de Gynécologie-Obstétrique du DFME du CHUV. Nous disposons également de trois questionnaires d’évaluation, prêts à être envoyer.
Nous espérons que ce travail de maîtrise sera valorisé dans un futur proche par l’envoi ultérieur de la formation complétée au public cible sus-mentionné d’une part et à l’avenir éventuellement au DFME dans son ensemble puis si possible en collaboration avec le comité de la Société Vaudoise de Gynécologie-Obstétrique aux membres du Groupement Vaudois de Gynécologie GVG. Un aperçu de la formation a déjà été présenté dans le cadre d’un après-midi de formation « Santé et migration 2021 » le 23 septembre 2021 où il a rencontré un vif intérêt.
La violence envers les femmes peut prendre diverses formes et s'exerce encore largement à travers le monde. À ce titre, elle a été reconnue comme une urgence de santé publique par de nombreuses organisations œuvrant à travers le monde, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (1). Les consultations ou hospitalisations gynécologiques et obstétricales sont des opportunités importantes pour détecter ces situations en libérant la parole des femmes concernées afin d'évaluer leur besoin d'aide, voire de les orienter dans le réseau. Au sein du Centre universitaire hospitalier vaudois, des formations ont été organisées entre 2008 et 2011 afin de permettre à tous les professionnel×le×s du Département de gynécologie-obstétrique et génétique médicale d'acquérir des connaissances et des compétences en matière de violence et d'améliorer ainsi la détection et la prise en charge des victimes. Ces formations avaient reçu un accueil favorable et entrainé une augmentation du nombre de femmes pouvant bénéficier de suivis adaptés. Dix ans plus tard, confronté à la nécessité de maintenir les compétences acquises au sein de la maternité et aux besoins continuels de mise à jour des connaissances en raison de l'évolution du réseau et de la demande des nouvelles générations de soignant×e×s, il parait pertinent de mettre sur pied une formation spécifique sous une nouvelle forme.
Objectifs
Suite à la pandémie du Sars-Cov2 et des restrictions qui en ont découlées, nous avons décidé d’ajuster les objectifs initiaux (qui étaient d’inviter des intervenant×e×s à donner un cours en présentiel, de trouver une date qui convienne à tout le monde et d’organiser la logistique nécessaire au déroulement d’une formation) et d’opter pour l’élaboration d’une esquisse de formation conçue non pour être donnée en présentiel, mais à distance et à suivre individuellement, sans contrainte horaire tout en prévoyant une évaluation basée sur trois questionnaires d’évaluation, l’un donné en préambule à la formation, le deuxième à la fin et le troisième à trois semaines d’intervalle.
A la place de fournir uniquement la base théorique au programme du cours et de l’organiser en invitant des intervenant×e×s à donner un enseignement comprenant des présentations et des ateliers interactifs, la situation inédite a nécessité bien plus que le simple étayage d’arguments pour le choix des objectifs d’enseignement sur la base de la littérature scientifique recherchée. Il a fallu compiler également les contenus théoriques et pratiques à enseigner. Pour assurer un ancrage de la formation dans la pratique, des rencontres ou entretiens avec les intervenant×e×s empeché×e×s d’intervenir en présentiel étaient en plus nécessaires. L’objectif est donc le développement de la formation sous la forme d’une première mouture d’une formation didactique virtuelle conçue pour être étudiée de manière autonome et être proposée d’être suivie à distance. L’adaptation du projet de master à la situation de pandémie a donc exigé de l’étudiante de prendre à la fois une place de chercheuse et de productrice de contenu didactique.
Méthodologie
Afin d’avoir une base théorique, une recherche ciblée de la littérature sur les violences envers les femmes, les populations vulnérables, l’effet de la pandémie Sars-Cov2, les implications des professionnel×le×s de la santé, l’intérêt et l’impact des formations et exploration de la situation actuelle au CHUV et du réseau régional sera effectuée. Ensuite, afin de pouvoir apporter des connaissance pratiques adaptées au réseau régional, plusieurs entretiens semi-directifs avec des intervenant×e×s du terrain seront menés pour aboutir, de concert avec la recherche de la littérature sur une définition des objectifs de la formation, avec une conceptualisation et approche pédagogique. Finalement, afin de pouvoir illustrer les principes de prise de charge, nous ferons un tournage vidéo d’entretiens entre une patiente simulée et une conseillère en santé sexuelle, pour en intégrer des passages dans une esquisse de formation avec possibilité d’évaluation.
Résultats
Les entretiens semi-directifs avec les intervenant×e×s du réseau interne au CHUV et du réseau romand externe associés aux données de la littérature ont permis de conceptualiser une nouvelle formation, de développer son contenu et de créer ainsi une esquisse de formation qui pourra être proposée à distance, illustrée par des entretiens vidéos entre une patiente simulée et une conseillère en santé sexuelle. Le public cible étant, dans un premier temps, les professionnel×le×s de la santé travaillant dans les services de Gynécologie-Obstétrique du DFME du CHUV. Nous disposons également de trois questionnaires d’évaluation, prêts à être envoyer.
Nous espérons que ce travail de maîtrise sera valorisé dans un futur proche par l’envoi ultérieur de la formation complétée au public cible sus-mentionné d’une part et à l’avenir éventuellement au DFME dans son ensemble puis si possible en collaboration avec le comité de la Société Vaudoise de Gynécologie-Obstétrique aux membres du Groupement Vaudois de Gynécologie GVG. Un aperçu de la formation a déjà été présenté dans le cadre d’un après-midi de formation « Santé et migration 2021 » le 23 septembre 2021 où il a rencontré un vif intérêt.
Mots-clé
formation, violence, femmes, professionnel·le·s de la santé, gynécologie-obstétrique
Création de la notice
07/09/2022 16:08
Dernière modification de la notice
21/09/2023 5:57