Place de l'hospitalisation dans un programme pour psychose débutante : Etude d'une cohorte prospective lausannoise

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Etat: Public
Version: Après imprimatur
ID Serval
serval:BIB_BF36F4F44C50
Type
Mémoire
Sous-type
(Mémoire de) maîtrise (master)
Collection
Publications
Institution
Titre
Place de l'hospitalisation dans un programme pour psychose débutante : Etude d'une cohorte prospective lausannoise
Auteur⸱e⸱s
TRIPET R.
Directeur⸱rice⸱s
CONUS P.
Codirecteur⸱rice⸱s
GHOLAMREZAEE M.
Détails de l'institution
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Statut éditorial
Acceptée
Date de publication
2014
Langue
français
Nombre de pages
32
Résumé
Introduction
Le programme TIPP, spécialisé dans l'intervention lors de la phase précoce des troubles psychotiques, a pour objectif d'adapter les soins aux besoins des patients afin de faciliter leur engagement et l'accès aux soins et de diminuer la durée de psychose non traitée (DUP). Cette étude remet en perspective l'utilité de l'hospitalisation, ses bienfaits et les potentiels avantages d'y recourir de manière plus systématique.
Méthode
Les données du programme TIPP analysées rétrospectivement ont été récoltées de manière prospective entre 2004 et 2013. Les patients inclus, au nombre de 240, ont été accompagnés pendant 3 ans par le pôle ambulatoire, le pôle hospitalier et le suivi intensif dans le milieu. Les caractéristiques des patients admis à l'hôpital ont été observées et les caractéristiques ainsi que l'évolution des patients hospitalisés précocement, tardivement et ceux qui n'ont pas nécessité d'hospitalisation ont été comparées.
Résultat et Discussion
Les symptômes psychotiques positifs sont les plus fréquents lors des admissions. Les comportements auto/hétéroagressifs, la précarité, la toxicomanie et les familles ne parvenant plus à faire face à la situation sont tous des facteurs de risques d'admissions à répétition. Les patients hospitalisés fonctionnent moins bien et sont plus symptomatiques en début de programme. Ceux hospitalisés précocement évoluent mieux que ceux hospitalisés tardivement, leur taux de rémission étant plus important et récupèrent un niveau de fonctionnement similaire à celui des patients non-hospitalisés.
Conclusion
Lorsqu'elle s'avère nécessaire, l'hospitalisation précoce est de meilleur pronostic que lorsqu'elle survient tardivement. La DUP courte et l'évolution favorable des patients hospitalisés permettent d'émettre l'hypothèse que l'hôpital joue un rôle clé dans la prise en charge. Les patients non-hospitalisés qui ne retrouvent pas leur niveau de fonctionnement prémorbide pourraient en profiter également. Une étude randomisée complémentaire permettrait de mesurer l'impact réel de l'hospitalisation afin de justifier son recours plus systématique.
Mots-clé
premier épisode psychotique, programme d'intervention précoce, psychose, schizophrénie, psychiatrie, hospitalisation, évolution
Création de la notice
07/09/2015 9:33
Dernière modification de la notice
20/08/2019 16:33
Données d'usage